C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de confection dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Aussi fault-il, sans muser trop, Prendre dedens aucun syrop, Ou autre propre médicine à ce valant, plaisant et digne, Aiant en sa confection Quelque partie ou portion De ces choses, froides ou sèches, Qui soient redolens et fresches, à quoy valent en vérité Le jus et l'acétosité De frans citrons et de bons coignz, O lesquelx pevent estre joignz Camphre et sandaulx, qui sont moult chiers, Et pommes d'aigres grenadiers; (LA HAYE, P. peste, 1426, 121)
[2] Aprez s'ensuit autre mistière à faire autre pomme mains chière Que celle d'ambre qui est dicte, à quoy faire prenez alipte, Qui musquée soit et bien forte, Et de gallie icele forte,Et de la pouldre, saine et fresche, D'olibane et de mente sèche Et de calame, avant nommée, O raiz de gariofilée, De zodoaire une racine, Et de zimon, herbe moult digne, De majoraine et saturie, Par semblable poiz ou partie Demie dragme proprement O scrupule de musc justement, Et de camphre, ne plus ne mains, Le poiz entier de quatre grains, Et meslez tout, comme savant, O les huiles dictes avant, Sauf mettre, par droit appetit, D'eaue rose quelque petit, Ou autrement, sans fiction, Faites vostre confection Tant seulement de troiz matières, Qui sont fort nobles et moult chières, Comme alipte, o musc composée, Et gallie ainsi disposée, Et simple musc, fort odorant, En laissant tout le demourant. (LA HAYE, P. peste, 1426, 149)
[3] Puiz pouldrez, tout menuement, Fors le camphre tant seulement, Et, par aprèz les choses mouldre, Meslez nètement vostre pouldreO eaue rose, pure et saine, Chascun jour par une sepmaine, Et puiz devez, sans redoubter, Vostre camphre o tout ajouxter, Et former, selon la pratique, O le gluz de gomme arabique Et eaue rose, nète et clère, De pommes d'icelle matère, En tant qu'elle pourra suffire, Et, pour que leur vertu n'empire, Soint mises en vaissel de voirre, Nompas de boiz, n'aussi de terre, Et soit le vaissel tout appoint Souventes foiz par dehors oint D'eaue rose comme est sonné, Où soit miz et mixtionné Pou de camphre, plaisant et fin, Et de sandal muscatellin, Pour mieulx garder d'infection La prédicte confection, Et peut on ajouster et croistre La recepte, selon le maistre, Choses chaudes et conférens Et aussi odoriférens,Dont sont faites narrations Es précédens descriptions Pour hommes bien habituez Et en santé constituez à les préserver et défendre Qui à ce veulent entendre. (LA HAYE, P. peste, 1426, 151)
[4] En oultre, selon le chapitre, Prenez de conserve de citre, Qui soit hâchée menuement, Une once double droitement, Et de bon zucre cafatin, Comme met le Livre en Latin Deux livres entières à droit, Et puis meslez en tout endroit Chacunes les [choses] nommées, En médicine renommées, Par très droite manière et sente Qui se nombrent plus de quarante, Avecquez bonne eaue de rose, Et semblable eaue de buglose, Et, pour garder d'infection Vostre noble confectionEt que sa force mains tost passe, Couvrez de fait toute la masse De belles fueilles de pur or, Et mettez en vostre trésor. (LA HAYE, P. peste, 1426, 156)
[5] Nous faisons assavoir que pardevant nous en jugement pour ce personelment establiz Mahy de Plailli, tavernier, bourgois de Paris, demourant en l'encloistre de l'eglise de Sainte Oportune, et Agnés, sa fame, a la quele il donna auctorité quant aus choses qui ensuient, recognurent en droit, de leurs bonnes volentez et de certaine science, euls d'un commun assent avoir vendu et en nom de perpetuel vendue ottroié, cessié, quitté, transporté et du tout delessié, desorendroit a touz jourz perpetuelment, a Giefroy de Floury, bourgois de Paris, et a Jehanne, sa fame, pour euls, pour leurs hoirs et pour touz autres qui d'euls auront cause, soixante soulz par. de crois de cenz ou rente annuel et perpetuel que les diz vendeurs du propre heritage de la dite venderresse se disoient prendre et avoir paisiblement et franchement, chascun an aus quatre termes generalment en l'an a Paris acoustumez, tantost sanz aucun moien ne de semblable condicion aprés vint et huit soulz par. tant de fonz de terre comme de crois de cenz ou rente, en et sus la meson qui fu Jehan du Temple, jadiz pere de la dite venderresse, et sus touz les droiz et appartenances d'icelle, si comme tout se comporte et estent de toutes pars, seant a Paris, en la rue de la Chanverrie, en la censive nostre sire le roy, tenant, d'une part, a la meson Agnés, jadiz fame du dit feu Jehan, et, d'autre part, aus heritiers de feu Robert Païen, aboutissant parderreres a la meson qui fu feu Denyse de Lorriz, a avoir, prendre, joïr, expletter, recevoir et par droit hereditaire paisiblement et franchement posseoir les soixante soulz par. de crois de cenz ou rente dessus venduz, dorenavant perpetuelmentchascun an, aus termes, sur le lieu, aprés la charge et en la maniere dessus devisez, des diz acheteurs, de leurs hoirs et de touz autres qui d'euls auront cause, c'est assavoir tout pour le pris de vint et quatre livr. par., une foiz, que les diz vendeurs confessierent avoir eu et receu des diz acheteurs en bons deniers comptanz avant la confection de ces lettres, dont ils se tindrent enterinement pour bien paiez, et de tout icelli pris pour toute la dite vendue quitterent a touz jourz les diz acheteurs, leurs hoirs et touz autres qui d'euls auront cause ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 53)
[6] Les quelz vint sis soulz et huit deniers parisis de cres de cens ou de rente dessus diz a avoir, prendre et recevoir par chascun an, aus diz quatre termes en l'an a Paris accoustumez, en et sur ladite maison et sur ses dites appartenances et appendances, tantost aprés un denier de fons de terre, comme dit est, yceuls Macy et sa fame, de leur bon gré, de leur bonne volenté et de certaine science, recognurent et confesserent pardevant les diz clers notaires jurez comme pardevant nous en droit avoir vendu et par nom de pure et perpetuele vente quitté, cessié, ottroié, mis, transporté et delessié, et ancorres vendirent, quitterent, cessierent, ottroierent, mistrent, transporterent et du tout en tout delessierent desorendroit, perpetuelment et heritablement a touz jours mais, a Robert Foulechat, drappier, bourgois de Paris, et a Alés, sa fame, pour euls, pour leurs hoirs et pour ceus qui d'euls ont et auront cause, avecques tout le droit, toute l'action, fons, saisine, proprieté, possession et seignourie qu'il avoient, povoient et devoient avoir en la dite rente et en toute ladite maison et en ses dites appartenances et appendances, sanz riens retenir y ne reclamer jamés a nul jour, comment que ce soit, pour euls ne pour leurs hoirs, pour cause de ce, c'est assavoir ceste vente faite pour le pris et la somme de neuf livres parisis, forte monnoie courant ad present, que les diz vendeurs en avoient eu et receu des diz Robert Foulechat et Alés, sa fame, acheteurs, en bonne peccune bien comptee et bien nombree, avant la confection de ces lettres, sicomme il confesserent, et s'en tindrent a bien paiez pardevant les diz notaires jurez, et d'icelles neuf livres par. il quitterent les diz acheteurs. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 74)
[7] Et touz yceulz cens mouvans des diz religieux de Saint Magloire et chargiez envers eulz avant ceste vente en douze deniers par chascun an, sicomme ledit procureur disoit, aveques tout le droit, proprieté, possessyon et seigneurie et toutes actions reelles, personeles, miextes, teues, expresses, directes et autres que les diz Jehan de Sernay et sa fame y avoient, pooient et devoient avoir, demander ou reclamer pour eulz, pour leurs hoirs et pour ceulz qui de eulz auront cause envers quelques personnes et biens, sanz aucune chose retenir y ne excepter en, c'est assavoir ceste vente faite pour et parmi le pris et la somme de dix sept livres par. fort, monnoye courant a present, que ledit procureur, es noms et pour les diz mariez, en avoit eu et receu en bonne pecune bien comptee et bien nombree avant la confection de ces lettres, sanz aucune fraude, lesion, erreur ou decevance, sicomme il, es noms que dessus, le confessa ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 142)
[8] Laquelle maison, siconme elle se comporte, avec touz ses droiz, appartenances et appendances, ycelle Margeurite, de sa bone volenté, de sa certainne sciance, de sa pure et franche liberalité, sanz aucune fraude, force, erreur, lezion et dessevance, pour son cler et evidant proufit, siconme elle disoit, recongnut et confessa avoir vendu et par nom de pure, simple et parpetuel vente quité, cessé, trensporté, et du tout en tout delessié, desorendroit a touz jours parpetuelment et heritablement, a Nicolas Fyal, le Lorrain, ymagier, a Thiree, sa fame, de Thou en Lorrainne, a leurs hoirs et a ceux qui cause ont et auront d'eulz, pour le pris et pour la sonme de vint et deux lbr. par. de la monnoie courant a present qu'ele en confessa avoir eu et receudes diz acheuteurs en bons deniers comptans avant la confection de ces lettres, et s'an tint a bien paiee pardevant nous ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 153)
[9] tout lequel pris et sonme de quatre cens livres tourn. ou pris et valeur dessus dit les dis maistre Miles et Yolant, sa fenme, vendeurs dessus nonmés, recognurent et confesserent pardevant les dis notaires jurés euz avoir eu et receu des avant la confection de ces presentes lettres dudit acheteur en bonne peccune nombree et bien comptee ou pris et valeur dessus dit, et duquel pris et sonme pour toute ladite vendue quitterent et quittes clamerent bonnement a tous jours ledit maistre Jehan, acheteur dessus nonmé, ses hoirs et tous ceus qui cause ont ou aront de li, en renunçant par leurs seremens et par leur foy a l'exepcion dudit pris non eu et non receu, non baillé et non livré. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 221)

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