C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de comte dans 7FMR 
45 attestations 
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[1] " On le voit souvent advenir Que cil qui n'a q'ung peu vaillant, Met plus grant paine a acquerir Scïencë, ou d'estre vaillant, Que le filz d'ung roy ou d'ung comte; (CHART., D. Her., p.1415, 431)
[2] Par tel voye et par telz parolles ou semblables, la bonne princepce sera tousjours moyenne de paix a son pouoir, si comme estoit jadis la bonne royne Blanche, mere de Saint Louys, qui en ceste maniere se penoit tousjours de mettre accort entre le roy et les seigneurs, si comme elle fist du comte de Champaigne et d'aultres, laquelle chose est le droit office de sage et bonne royne et princepce d'estre moyenne de paix et de concorde, et de travaillier que guerre soit eschivee pour les inconveniens qui avenir en peuent. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 35)
[3] car, comme assez est sceu, comme les communes de Flandres par mauvais conseil se furent rebellées contre leur seigneur, le duc de Bourgoigne, qui conte en estoit à cause de Marguerite, fille et heritiere du conte de Flandres, comme dit est, qu'il avoit espousée, et les fiez de sa terre ne lui vouloient rendre, ains estoient rebellés contre leurs devoirs, par quoy le sage duc et comte considerant que à tel oultrage de commune et subgiez souffrir en tel orgueil pourroit estre exemple de ainsi faire en tout ce reaume, et meismes ce seroit ou prejudice du roy, qui est souverain seigneur, pour ce, par son conseil y ala le roy et toute sa baronnie, à assemblée banie moult noble et moult redoubtable, dont les Flamens, lors reemplis de grant oultrecuidance et presompcion, s'assemblerent à bataille contre leur souverain seigneur, le roy de France, et contre leur conte, et furent en champ, à banieres levées, le jeudi, jour .XXVIIe. de novembre, en l'an mil IIIcIIIIxx et II., et là, en la haulte plaine de Rosebech, par gracede Dieu ameur de tout droit, furent, le roy enfent present en la bataille et assemblée, desconfis .XL. mille Flamens, et leur capitaine Artvele mort et la plus grant partie de eulx. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 163)
[4] Après ce que j'ay parlé des branches et fruit de ce noble arbre, est droit que je die des beaulz gittonset verdes fueilles fresches et belles, soubz laquelle ombre ce reaume est et sera gardé de l'arsure et trop excessive chaleur des jours chenins de temps d'esté, lesquelz gittons et fueilles sont les nobles parens, nepveux et nyepces et cousins du sage roy Charles et de ses nobles enfens, lesquelz enfens ay ja nommez partie cy devant, et d'aultres du sang royal, par qui sera à l'aide de Dieu France gardée et garentie des anemis, pour laquel crainte n'ozeront sortir le effett de leur malice en ce royaume, si comme ja pieça sont alez contre eulz le noble Charles d'Alebreth, conestable de France, à belle compagnie, es marches de Guiene, et Jaques de Bourbon, comte de la Marche, chevalier jeune, de grant bonté, et, dès son enfence prist armes à henter es marches d'Ytalie, lequel excercite lui plaist et a tousjours fait, qui pareillement vait à grant armée, passant la mer perilleusement, contre noz anemis, es marches de Gales, et ausside mains autres de celle noble lignée, dont ne puis tout dire, et, par les aliances des mariages des belles dames nées du sang royal, de qui naistra nouveaulz parens es estranges contrées et affinitez es nacions longtaines. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 176)
[5]) autant comme en tous les temps passez ait esté, où moult a de vaillans hommes et de jeunes voulentis et desirans d'acroistre leur los et renommée, et aussi des sages conduiseurs et meneurs des fais de ce reaume, si comme le comte de Tanquervile, messire Jehan de Hengest, seigneur de Heugueville, chevalier, bon loyal et sage conseilleur et mains aultres sages etvaillans, tous tendens au bien et utilité de ceste terre, et d'autres preudes hommes sages distribueurs et conseilliers loyaulz en la policie commune et bien propre de la personne du roy, si comme messire Jehan, seigneur de Montagu, vidame de Launois et grant maistre d'ostel du roy, sage, loial et preud'omme et de conscience, et cellui suis-je tenue de ramentevoir, car c'est le pere des pouvres et secours des besoigneux, homme prudent et discret, large de son avoir et de sa parole, et aide liberal, et vray ami, si comme maint et moy l'avons esprové ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 178)
[6] Avecques eulx venoient monseigneur de Bresse, l'evesque de Genefve,le comte de Romont, tous frères, enfans de la maison de Savoye (car Savoysiens et Bourguygnons de tous temps s'entrayment bien fort), et aussi aucuns Allemans qui confinent tant en Savoye que en la conté de Bourgongne et estoient en ceste bende. (COMM., I, 1489-1491, 126)
[7] Le comte de Compobache en avoit quatre cens armetz ou plus, et estoit sans terre, car, à cause des guerres que la maison d'Anjou avoit menées en ce royaulme de Napples, de laquelle il estoit serviteur, il en estoit banny et avoit perdu sa terre et tousjours s'estoit tenu en Prouvence avec le roy Regné de Cecille ou avec le duc Nicolas, filz du duc Jehan, après la mort duquel ledit duc de Bourgongne avoit recueilly plusieurs de ses serviteurs et par especial tous les Ytaliens,comme celluy que j'ai nommé, Jacques Galyot, très vaillant, honorable et loyal gentil homme, et plusieurs autres. (COMM., II, 1489-1491, 95)
[8]Je fais mon comte que d'icy a xii jours l'armee du roy sra devant Redon. (0304, 150)
[9] A cent ans après la conquirent Arrier Godefroy de Buillon, Baudoin, le comte Raymon De saint Gille et li autre prince, Et occuperent la province .IIIIxx. et huit ans, par tout. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 364)
[10] -- Le comte d'Estainbourg, qui portoit de geulles au chief d'argent, le conte d'Espenchein, qui portoit eschacqueté d'or et de guelles, le seigneur d'Estonnenosse, qui portoit d'argent a torteaux de gueulles, le seigneur de Flouraille, qui portoit d'argent a un saultoir de geulles, le seigneur de Semalle, qui portoit d'or a une croix de sinople, le seigneur de Huffalize, qui portoitd'azur a une croix d'or, le seigneur de Wassebech, qui portoit d'or a un escusson de sinople, le seigneur de Huppain, qui portoit de geulles a trois losanges d'argent, le seigneur de Tongre, qui portoit de vair a une faisse de geulles, le seigneur de Seulp, qui portoit de geulles a une croix d'argent. (LA SALE, J.S., 1456, 263)

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