C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de comptes dans 7FMR 
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[1] De rechief, pour ce que tu te plains si trestristement qu'il semble que nul ait douleur ou mesaise fors que toy mesmes et ne comptes a rien les autres fortunes qui souvent aviennent a ung chascun, et combien que chascun son dueil plaigne, ne penses tu pas que les nobles hommes en leur estat aient a souffrir autant que tu as? (CHART., Q. inv., 1422, 28)
[2] Mains propos direntEt mains bons mos dont les dames se rirent, Et compterent comptes qui bien leur sirent. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 158)
[3] Ne de la fin ne vous puis je advouer Ou vous tendez, Ne je ne sçay comme vous entendez L'oppinïon que de ce cas rendez, Ne les raisons dont vous la deffendez Si non que aiez Les maulx d'amours trop petit essaiez Quant si tresbien en estes appaiez Que desja sont de voz comptes raiez Et oublïez. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 179)
[4] Ce n'estoient mie garçons, Ne villains, qui cueillent moissons, S'il n'y avoient esté mis Par l'ayde d'aucuns bons amis, Mais roys et ducs, princes et contes, Et, en la chambre de ses comptes Ot evesques et archevesques, Cardinaulx et papes avecques, Qui la leurs gages desservoient Et trestous Richesce servoient Trop mieulx que Dieu, je n'en doubt mie, A bon droit, car trop bonne amie Elle est la ou elle s'adonne Et trop beaulx dons et riches donne. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 65)
[5] Quant ces seigneurs la aise et gras Sont plains de vins et d'ypocras, De qui est ce qu'adont leurs comptes Ne tenissent ? (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 63)
[6]La premiere science assemble Numbre et nous apprent a compter, Et monstre comptes a monter Et deviser en plusieurs pars, En fait de conte et rent expars Ceulx qui frequantent la Pratique, Et ceste science autentique. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 114)
[7]Ou contenu de ceste histoire, Ainsi com li comptes l'avoire, Me semble qu'il ot .XX. batailles Principaulx puis les commençailles De la guerre jusqu'en la fin, Es quelles tant de gent a ffin Furent mis, que de les nombrer Couvendroit lonc temps encombrer, Et les diverses aventures, Qui leur entre avindrent moult dures, Dont l'un puis l'autre se douloit, Si comme Fortune vouloit. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 95)
[8] ITEM, les laiz du conseil qui est le IIIJ.e estat doivent estre bons preudesommes de bel estat et bon vie, soient bourgois ou autres, sages et prudens, lesquelz aient frequenté en leur vie gens de divers estas et offices, tant de finance comme de fait d'escriptures et lectres royaulx et de justice, si qu'ilz soient tous stilléz de fait de finances et de comptes, et generalment de tout ce qui y appartient, et yceulx conseilleront le prince es voies bonnes, justes, loyalles et licites à son prouffit de fait de finances et comment sur les receptes et revenues de son royaume ou pays pourra estre, pourveu qu'il n'y soit baretéz, et en tout ce qui y touche, bien et bel l'adviseront, mais bien se garderont se preudesommes sont et de conscience, de lui mectre au devant quelconques voie de traire argent estorcionnairement ne hors droit, car à leur grant charge seroit, et ycelz gens sont ydoinés es dis offices de finances et des comptes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 77)
[9] ITEM, les laiz du conseil qui est le IIIJ.e estat doivent estre bons preudesommes de bel estat et bon vie, soient bourgois ou autres, sages et prudens, lesquelz aient frequenté en leur vie gens de divers estas et offices, tant de finance comme de fait d'escriptures et lectres royaulx et de justice, si qu'ilz soient tous stilléz de fait de finances et de comptes, et generalment de tout ce qui y appartient, et yceulx conseilleront le prince es voies bonnes, justes, loyalles et licites à son prouffit de fait de finances et comment sur les receptes et revenues de son royaume ou pays pourra estre, pourveu qu'il n'y soit baretéz, et en tout ce qui y touche, bien et bel l'adviseront, mais bien se garderont se preudesommes sont et de conscience, de lui mectre au devant quelconques voie de traire argent estorcionnairement ne hors droit, car à leur grant charge seroit, et ycelz gens sont ydoinés es dis offices de finances et des comptes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 77)
[10] Belle compaignie ot, sanz faulte, Car d'empereurs, roys, ducs et contes Y ot tant que n'en say les comptes, Et roynes et grans maistresses A tout couronnes sus leurs treces. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 120)

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