| [1] | Et pour ce disoit Senecque : Se tu ne commandes à toy meismes à taire, comment en priaras tu un autre, et se tu ne te scez celler, qui te cellera doncques ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 171) | | [2] | Et s'il faut que tu contremandes, Garde toy bien qu'a Dieu commandes,Et mercie tres humblement Ceuls que tu porras bonnement, Et leur offre chiens et oiseaus A chevaliers, a damoiseaus. (MACH., C. ami, 1357, 110) | | [3] | Ouyés, les bons, entendés moy, Je vous commandes de par le roy, De part Pilate le prevost, Que vous ne disiés ung seult most, Et ne veullés feres moleste, Quar nous veullons monstret l'ystoyre De la passion Jhesucrist, Si comme nous trouvons en escripst. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 67) | | [4] | Je vous commandes que vous alés Vers les Juïfz que j'ay trammis Au larron que tant nous meffis, Et leurs dictes que a moy parler viegne, Et nulle besoigne ne les detiengne. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 130) | | [5] | Moult noble et honnorable fu le dit du souverain versifieur qui desclaira le sens et les paroles du grant Theodosius en disant: " Se tu commandes aucune chose du commun ou determines a estre gardé du peuple, gardes le premierement toy meismes et soies le premier qui obeïras a celicommendement, car lors le peuple sera plus enclin a volentiers obeïr. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 58) | | [6] | Le prestre fecial a prié Tulle et dist en tel meniere : "Me commandes tu, royz, avecquez le pere patrat du peuple albainferir et fremer aliance ? (BERS., I, 1, c.1354-1359, 38) | | [7] | Pour quoy Boece ou tiers livre DE LA CONSOLATION DE PHILOSOPHIE par maniere de exclamation comme esmerveillié dist ainsi escriant a Dieu: " O tu qui gouvernes le monde par raison perpetuele,qui es semeur des terres et du ciel, c'est a dire qui ezfacteur des choses terriennes et celestiennes, qui commandes le temps aler enprocedant depuis son commencement jusques a sa fin, tu estable demourant donnes mouvement a toutes choses, car tu les meus et fais estre meues. (Somme abr., c.1477-1481, 143) | | [8] | Anselme : - Dieu me soit en aide et en grant adjutoire, car tu me demandes trop haulte chouse et matiere trop soubtive et tu ne consideres pas la inbecilleté de ma science et povreté de mon engin, quant si grant euvre tu me commandes. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 205) | | [9] | Tu nous as fait les nuits longues, et grandes, Et toutefois à veiller nous commandes. (R014, 157) |
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Attestation de 