C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cognoistras dans 7FMR 
2 attestations 
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[1] Regarde, mere, regarde, et advise bien ma treslangoureuse affliction et tu cognoistras que tous refuges me défaillent, les champs n'ont plus de franchise pour administrer sceure demeure, et je n'ay de quoy les cultiver ne fournir pour y recueillir le fruit de nourreture. (CHART., Q. inv., 1422, 21)
[2]» Et Olivier respond : «Jhesus est bien puissant pour monstrer sa puissance, mais tantost tu cognoistras que Mahon ne Tarvegant ne te pourroit aydier ne estre cy garans que tu ne soyes mort : je t'en feray bien congnoissance. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 60)
[3]Je ne veux omettre avant que mettre fin à ce traitté du berger,t'enseigner comme tu cognoistras la bonté de la brebis etdu bellier. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 27 v°)
[4]POur faire codignac, pren des coings, et lesnettoye, et apres en avoir osté les grains, faisles bouillir en eau fresche, tant qu'ils se viennentà ouvrir et crever (si tu n'aymes mieuxles avoir couppez par cartiers) puis les passepar un tamis bien net, qu'il n'y demeure sinonle plus gros : à huit livres de la moelle ainsi passee, mets troislivres de sucre fin, mesle le tout ensemble, puis fais bouillir àpetit feu, en mouvant tresbien d'une spatule de bois large, tantque le tout soit bien cuit, ce que cognoistras quand tu verrasque rien ne tiendra plus au vaisseau, car alors il sera cuit à perfection :si tu y veus adjouster des espices, comme canelle, clousde girofle, noix muscade et zingembre, les faudra jetter sur lafin de la decoction, et les remuer avec la spatule. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[5] Autre maniere de lesconfire, pren noix verdes environ le mois de May ou de Juing,avant qu'elles ayent l'escorce dure, pelle les, et les mets tremperneuf jours durant (plus ou moins, selon que tu cognoistrasqu'elles s'attendriront) en eau pure que tu changeras tous lesjours trois ou quatre fois, faits les cuire par apres pour les attendrird'avantage, cuittes seiche les à l'ombre du soleil, ou lesessuye avec un linge, puis pique les de canelle et de clou de girofle,finablement mets les cuire en sucre clarifié, jusques à tantque tu cognoistras que le sucre clarifié aura acquis consistencede syrop, puis le mettras en vaisseaux d'estain ou de terrefaits au propre, avec le syrop où elles auront cuit : Aucuns enfont autrement, ils cueillent noix encor vertes, et les piquentavec la pointe d'un fuseau ou autre semblable instrument debois non de fer (car le fer les noirciroit d'avantage) les fonttremper en eau souvent changee, les cuisent jusques à les attendrir :attendryes les jettent incontinent en eau froide pure :refroidyes les pellent, et avec un linge les essuyent : finalementles piquent avec clous de girofles et canelle : les mettent ainsien vaisseaux, et les couvrent avec syrop pour les contregarder,et s'il advient que quelque peu de temps apres le syropsoit trop liquide, le font cuire de rechef, puis le remettent auvaisseau : par ce moyen l'on peut faire que les noix demeureronttousjours vertes selon leur naturel. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 88 r°)
[6] Autre maniere de lesconfire, pren noix verdes environ le mois de May ou de Juing,avant qu'elles ayent l'escorce dure, pelle les, et les mets tremperneuf jours durant (plus ou moins, selon que tu cognoistrasqu'elles s'attendriront) en eau pure que tu changeras tous lesjours trois ou quatre fois, faits les cuire par apres pour les attendrird'avantage, cuittes seiche les à l'ombre du soleil, ou lesessuye avec un linge, puis pique les de canelle et de clou de girofle,finablement mets les cuire en sucre clarifié, jusques à tantque tu cognoistras que le sucre clarifié aura acquis consistencede syrop, puis le mettras en vaisseaux d'estain ou de terrefaits au propre, avec le syrop où elles auront cuit : Aucuns enfont autrement, ils cueillent noix encor vertes, et les piquentavec la pointe d'un fuseau ou autre semblable instrument debois non de fer (car le fer les noirciroit d'avantage) les fonttremper en eau souvent changee, les cuisent jusques à les attendrir :attendryes les jettent incontinent en eau froide pure :refroidyes les pellent, et avec un linge les essuyent : finalementles piquent avec clous de girofles et canelle : les mettent ainsien vaisseaux, et les couvrent avec syrop pour les contregarder,et s'il advient que quelque peu de temps apres le syropsoit trop liquide, le font cuire de rechef, puis le remettent auvaisseau : par ce moyen l'on peut faire que les noix demeureronttousjours vertes selon leur naturel. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 88 r°)
[7] Tu cognoistras que le vin aura assez cuvé,quand tu t'appercevras que les bouillons seront appaisez, etne s'esleveront plus si haut, et incontinent apres tu tireras levin, ou par la fonteine d'embas, ou du dessus de la cuve par lemoyen d'un pennier, et le couleras en des tonneaux, tel vinest appelé vulgairement vin de mere goutte : si d'aventure tun'aime mieux appeler le vin de mere goutte, celuy qui s'escouleavant que les raisins soyent foulez en la cuve. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 113 v°)

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