| [1] | Ne peut avoir cuer qui lui mente, Ains lui cognoist tout en appert Que, si Hector est fort, il lui pert, Car son semblent ne lui ment pas. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 90) | | [2] | Tout bellement luy a nuncié Qu'elle le cognoist ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 56) | | [3] | Ces choses considerees, la saige dame mettra peine par bel et par doulceur de l'attraire a soy, et s'elle cognoist que ce soit le meilleur de lui en dire quelque chose, elle lui en touchera a part, doulcement et benignement. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 55) | | [4] | or cognoist la verité et droitte operacion de tout quan que il a retenu et apris en son enfance et jeunece ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 34) | | [5] | adonc cognoist et scet demoustrer les causes du vray ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 34) | | [6] | et se le prince de l'ost cognoist que ses adversaires soient de si grant force que ilz ne les puissent vaincre, ains leur souffiroit de bien povoir fuir, lors doit ordener ses batailles en reondece, bien serrez ensemble, que ilz ne puissent estre perciez, et en celle bataille on doit mettre par dehors, au premier front les meilleurs, plus fors et mieulx armez ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 222) | | [7] | mais, dit Aristote : «En tant l'artiste est reputez plus sage de l'expert qu'il cognoist mieulx les raisons pour quoy il convient qu'i soit ainsi, et l'expert sens plus ne cognoit aultres causes, ne mès il est ainsi, car il est assavoir, (ce dist-il), que l'art ou la science est ditte principal, laquelle a plus principal operacion. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 35) | | [8] | doncques, si comme c'est chose plus convenable l'archier percevable du signe que la saiette, car il est adreçant, aussi le roy, qui le peuple adrece, dist-il, plus est expedient la fin cognoistre que ne fait le peuple, car, dist-il, si comme l'archier, qui n'aperçoit le signe, se il le fiert c'est chose de Fortune, aussi cil qui sa fin ne cognoist, s'il devient beneuré c'est chose d'aventure ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 160) | | [9] | par quoy, comme il soit manifeste que le veoir ait .II. propres dignetés plus que les autres : l'une, car perfectementcognoist, car il est esperituel plus que nesun des autres ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 166) | | [10] | la .IIe., car pluseurs differences des choses nous demonstre, comme en l'objett de chascune poissance soit à considerer aucune chose en raison de nature, donques, comme son objett soit lumiere, qui s'estent à son environ, es corps celestielz et aux bas ait poissance de veoir, il s'ensuit que le veoir soit demoustratif plus que nul des autres sens, car la vertu des autres s'estent seulement aux choses basses, et cestui, par la vertu de lumiere, cognoist meismes les substances du ciel. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 167) |
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Attestation de 