C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cognoissant dans 7FMR 
17 attestations 
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[1] Si le firent du plus poissant, Du plus fort, du plus cognoissant D'entreulx, tous du commun vouloir, Et, depuis, ainsi d'oir en hoir Sont les princes continuez, Fors ceulx qui esté desnuez Ont par Fortune de leurs terres, Ou par trahison, ou par guerres. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 176)
[2]] Ainsi qu'en blanc pert noire tache, Vostre fait est si apparant Que m'y treuve trop cognoissant ; (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 376)
[3] et là où nostre amé puet estre ne se ose descouvrir à toy de sa povreté, ne reveler la dureté de son engin que l'en cuide agu, nous, cognoissans sa faculté et pouoir, t'en venons faire la declaration veritable, affin que aprés credence mise à noz diz, tu l'aydes à avoir support de ton homme en rescriptions legieres, cognoissant par ton propre cuer que mal se puet traire du vaisseau ce que oncquez n'y entra; (5425, 121)
[4] Et pour ce fut leur deliberacion d'y envoyer le Mareschal de Crathor, qui estoit homme bien entendu et cognoissant en tel cas plus que nulz autres gueres qu'on eust peu trouver pour le temps, combien qu'ilz eussent bien à besongner de lui en la place. (BUEIL, I, 1461-1466, 165)
[5] Car elle n'est pas cognoissant. (ORESME, E.A.C., c.1370, 144)
[6] Cest nom signifie aussi comme cognoissant Dieu. (ORESME, E.A.C., c.1370, 486)
[7] La plus noble puissance cognoscitive ou cognoissant quisoit en creature, c'est entendement. (ORESME, E.A.C., c.1370, 507)
[8] Et ainsi, noble prince, je, Olivier, seigneur de la Marche, chevalier, natif de Bourgoingne, grant et premier maistre d'ostel de vostre maison, plain de jours, chargé et furny de diverses enfermetez et persecuté de debile viellesse, neantmoins par la grace celeste plain de pluseurs et diverses souvenances, veant et cognoissant mon cas, et [que] à cause de mon viel eage ne vous puis faire service personnelement selon mon desir, tant en armes, en ambassades ou aultres travaulx, -- car à l'heure que j'ay ceste presente epistre commencée, je suis en la soixante sixiesme année de ma vie, dont je loue mon Createur du passé, luy recommandant le surplus et le submetz à son bon plaisir et grace, -- ces deffaultes doncques à moy advenues, et comme honteux d'estre personne inutile en sinoble service que le vostre, considerant aussi que vous estes à l'heure presente soubs dix ans et en si jeune eage que longuement noz jours ne peuvent voyagier ensemble, toutesfois, pour l'aquit de ma leaulté, l'amour que j'ay à vous, et [afin] que le service que je vous doy soit et demeure plus longuement en vostre vertueux souvenir, je me suis resolu de labourer et mettre par escript certaines memoires abregées, appelant Dieu en mon ayde et sa glorieuse mere, esquelz j'espoir que vous lirez et pourrez veoir par mes escrips trois parties qui seront à la haulteur de vostre seignourie exemplaire, miroir et doctrine, utiles et proffitables pour le temps advenir. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 9)
[9] Le bon duc, cognoissant que c'estoit l'heritier de France et son seigneur apparant, de nativité, de nom et de plusieurs seignouries, le rechupt en ses pays et luy departy de ses biens largement [et tant] qu'il tint bel et grant estat, et aussy madame la daulphine, fille du duc Loys de Savoie, et tindrent leur residence à Genappe-Romant, pays de Brabant, où ilz eurent de beaux enffans. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 103)
[10] Aprés ce que j'ay dit de la nature des bestes, tant de doulces comme de mordanz, que l'en chasce, si voudray ore dire de la nature des chienz qui les chascent et prenent et de leurs noblesces et condicions, les quelles sont si grandes et si merveilleuses en aucuns chienz qu'il n'est nul homme qui le peüst croire s'il n'estoit trop bon veneour et bien cognoissant et qui les ait hanté trop longuement, quar c'est la plus noble beste et plus raisonnable et plus cognoissant que Diex fist onques, et si n'en oste en moult de cas ne homme ne nulle autre chose, quar nous trouvons es anciennes ystoires tant de noblesces de chienz et veons touz jours en eulz, qui bien le veult cognoistre, que nul, comme j'ay dit, ne le pourroit croire ne panser, combien que toutes natures et de hommes et de toutes autres bestes vont en descendant et en apetissant et de vie et de bonté et de force et de toutes autres choses si tres merveilleusement que, quant je voy les chienz qui au jour d'uy chascent et je panse aux chiensque j'ay veüz ou temps passé, et aussi je voy la bonté et la loyauté qui souloit estre es seigneurs dou monde et autres gens et voy ce que maintenant y est, je di bien qu'il n'i a nulle comparaison, et ce scet bien tout homme qui a bonne raison. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 106)

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