C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cogneues dans 7FMR 
44 attestations 
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[1] Toutes ces choses sont cogneues et notoires et m'en rapporte a Dieu qui les voit, et neantmoins je les passe, car ameres sont a ramentevoir, fors tant que je ne me pourroye tenir de dire que la legiere foy muable et petite loiaulté des subgez a ceste seigneurie est mouvement et occhoison de la venue de noz ennemis sur nous, qui autrement n'en eussent prins le hardement. (CHART., Q. inv., 1422, 28)
[2] Tout ainsi que es choses sensibles et es especes, es apprehencions, es vertus et es aages il ait ordre et mesure, et par successions se reduisent à fins, comme l'omme en soy au regart des basses substances soit chose moult perfaitte, car, si comme Aristote dit ou Livre des secrez, quant le tres hault, c'est Dieu le glorieux, eut proposé faire homme pour ce qu'il fust à sciences dispost, son corps constitua ainsi comme une cité et l'entendement il establi son roy et l'assist ou souverain lieu de lui, etc., et aussi ou LIIIe, que on nomme Des bestes, il le dit la plus tres haulte des choses si cogneues, car, si qu'il est là dit, les parties de lui sont disposées à la equippollence des assietes du monde, pour quoy, comme homme soit si notable chose que chascun soit un roy et chascun soit un monde, fu comme neccessaire establir ordenances, c'est assavoir lois telles que non pas seulement en ensuivant l'ordre de l'univers, lequel est un tout seul monde, et homme est plusieurs, pourle bien et utilité de chascun, ceulz, qui seroient rebellés par sauvages coustumes, fussent ramoderez des limes de raison ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 31)
[3] Pour ce que les differences des choses contraires l'une de l'autre en leur estre sont plus nottoirement cogneues et aperceues, leurs forces et natures non semblables près à près, si comme le blanc emprès le noir, le jour emprès la nuit, le chaut amprès le froit, et ainsi de toutes choses contraires, n'est mie doubte que à la difference du mal, quant le bien est louez, ce est en vituperacion du mal, aussi, quant le mal est blasmé, ce doit estre à l'augmentacion du bien ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 74)
[4] aussi, dist Avicenne en sa Methaphisique, ou .IIIe. chappitre du premier livre, que, «comme plusieurs choses on preuve es naturelles sciences, qu'en suppose cogneues dedens methaphisique, si comme lieu, temps, mouvement, etc.», par quoy il appertqu'il les fault avoir veues ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 17)
[5] Après dist Aristote : «Cellui nous disons estre sage, qui est poissant de la vertu de son entendement à cognoistre choses qui soient difficiles et communement aux hommes non cogneues, mais nous ne disons pas que les cognoissances, qui se font par les sens, soit science, ne que ceulz [soient sages] qui les ont et en usent en tant que est de l'user, car pour ce sont ycelles vertus legieres que elles sont en chascun, mais nous dison encore estre sage ycellui qui des choses qu'il scet a plus certaineté que les autres hommes et mieulz disant les causes ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 169)
[6] Comme ainsi soit que à fouir ignorance yceulz anciens furent faiz filosophes, c'est chose manifeste, car, pour savoir, ilz ont poursuivi estude, non pour cause de nul quelconque usage, dont, comme ce soit chose evident, dist-il, que doubte et admiracion procedent d'ignorence et par admiracion, en investigant les causes, on devient philosophe, car, encore au jour d'ui, quans grans effets advienent, desquelz les causes ne nous sont pas cogneues, yceulz nous merveillons et en querons la source. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 171)
[7] Or est il ainsi que pour salver les apparences des mouvemens du ciel lesquelles ont esté apparceues et cogneues ou temps passé par observacions, il convient par neccessité mettre que aucuns des cielz sont excentriques et aucuns epycicles. (ORESME, C.M., c.1377, 284)
[8] bonnet de corne sur leur testes, pour estre cogneues des non mariees. (6203, 345)
[9] et est besoing que je habandonne toutes ces anciennetez, combien qu'elles sont dignes de memoiree et à la louange de voz ancestres et de vous, pour venir aux prochaines lignies cogneues et de bonne et prompte memoire, tant par cronicques, traictiez, lettriages, mariages et aultrement que l'on treuve tous les jours, pour la preuve de mon escript, comme aussy et mesmes par vives voix, tesmongnans aucunes parties de mon recit. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 26)
[10] Et pour ce que je la nomme de Bourgoingne en seurnom, je m'arresteray quelque peu à escripre que ce fut, et que c'est de Bourgoingne, et ce que j'en ay peu apprendre par enquerir et par lire les anciennes istoires, et par experiment du present, et puis reviendray ès prochaines lignies cogneues, comme j'ay fait ès lignies paterneles. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 42)

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