C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cogneu dans 7FMR 
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[1] Le herault estoit froit et cault Et vit que ce jeune seigneur Estoit oultrecuidé et chault Et avoit en lui pou d'onneur, Dont il estoit bien esbaÿ Car il avoit cogneu le pere. (CHART., D. Her., p.1415, 422)
[2] N'oncq je ne veiz -- ne leur desplaise, Sy en ay je cogneu beaucop -- Nul dont la fin n'en feust maulvaise, Se ne fust le bastard Bigot. (CHART., D. Her., p.1415, 427)
[3] Et cogneu est de maint assez, Mais entre les biens amassez, Qui en lui sont et pevent estre, Sur toute riens, et en tout estre, Il revenche de fait les femmes, En fait, en dit, et en diffames ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 39)
[4] Durement si ont atant Cogneu le effort du preux Hector, Par qui a plaindre aront ancor. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 74)
[5]Or ay je devisé assez De ce que tous mes jours passez Ay trouvé, et veu, et cogneu, Ou lieu qui a pluseurs a neu ; Il revenche de fait les femmes, En fait, en dit, et en diffames ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 78)
[6] doncques, et comme l'ordre des sciences soit instituée après l'ordre des choses, car les choses precedent les sciences, si que veult le Philosophe dire en ses Predicamens, puisque ainsi est que ceste soit desreniere, que elle soit tres divine et doncques difficile, car, si que dit Platon, comme Dieu soit cellui, qui dignement ne peut estre trouvé, ne dignement ne puist estre cogneu, ainçois, mais que dit Ovide, c'est vertu sur toutes vertus, transcendent sur toutes simpleces, eslongnée de nostre cognoisscence par sa subtillece,non pas, dist-il, que de lui proviegne le deffault, mais de nostre rudece, car, comme de lui nous procedions trestous, voire comme en l'ombre de lui nous soions tous causés, si comme dit Ysaac, par quoy ne nostre abilité ne soit pas souffisant à le povoir comprendre ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 18)
[7] un autre homme voult essaier par redarguer et laidengier asprement ycellui, se il aroit pascience de philosophe, et comme cellui une piece eust faint avoir pascience contre les injurieuses paroles de l'autre, lui dist au desrenier : «N'as-tu pas cogneu que je suis philosophe ? (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 76)
[8]» - Adonc l'autre respondi : «Je l'eusse cogneu, se tu te fusses teu. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 76)
[9] car un pou d'elle sceu et clerement cogneu si est plus difficile et de plus grant valeur de tant qu'on scet des autres, il s'ensuit que de toutes elle est la moins humaine. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 173)
[10] Ainsi comme clerement est sceu et cogneu toutes choses creées avoir fin, car ad ce se trayent toutes ycelles, en aprestant la fin de nostre oeuvre, dirons du desrenier terme d'ycellui sage, ouquel avons prise la matiere et contenu de ce livre ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 180)

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