C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cheux dans 7FMR 
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[1] et les rebouteez personnes sont eslevees es haulx trones, dont lez pompeux sont cheux. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 32)
[2] Or couvient il que je raconteLi roy, li prince et li grant conte, Qu'en mon temps vy servir cheux celle, Qui pluseurs rabbat de leur selle. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 68)
[3]LIV Le front ridé, les cheveux griz, Les sourciz cheux, les yeulx estains, Qui faisoient regars et ris Dont mains meschans furent actains, Nez courbes, de beaulté loingtaings, Orreilles pendentes, moussues, Le visz paly, mort et destains, Menton froncé, levres peaussues [- C'est d'umaine beaulté l'yssue. (VILLON, Test. M., 1461-1462, 56)
[4] Anselme : - Se ces angelz estoient creés ou parfait nombre et nullement les hommes ne fussent fais fors que pour la restauracion des angelz perdus, chouse manifeste est que, s'ilz ne fussent cheux de celle beatitude, les hommes a celle beatitude ne fussent point monstés. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 190)
[5] en ta reparacion mervoilleusement dures et tres terribles asperités il a soustenus et divers tormans pour toy relever la dont tu estoye cheux. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 276)
[6] O quan bieneureuse fut l'eure en laquelle je cheux, quant aprés le cheement je fus relevez en plus grant felicité ! (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 277)
[7] Ausquelz font a preferer cheux qui n'en retiennent gaires les paroles mais des yeulx du cuer voient le sens qu'elles contiennent ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 67)
[8] De che dist Quintilien en son livre : «Cheux ne sont pas a souffrir qui dient l'art de gramaire flebe et vaine ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 77)
[9] Dont en Ecclesiastique ou .VIe. chapitre, aprés che qui est dit de sapienche qu'elle n'est pas a moult de gens magnifestee, il s'ensieut : «Avec cheux dont elle est congneue», asscavoir par experience, «elle demoura jusques au devant le regart de Dieu», c'est a dire qu'elle perseverera en yceulx jusques a la vision magnifestee de Dieu. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 87)
[10] Le second fruit est esclarcissement de pensee ou esjoïssement, selonc le dit de Sapience ou .VIe. chapitre : «Sapience est clere, laquelle jamais ne obscurcist, et vient au devant de cheux qui le desirent, et en leurs voies se demoustre joyeusement». le regart de Dieu», c'est a dire qu'elle perseverera en yceulx jusques a la vision magnifestee de Dieu. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 89)

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