C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cheurent dans 7FMR 
19 attestations 
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[1] Si fu voir qu'au commencement Du siecle, bestialement Vivoient la gent, mais, tantost Qu'ilz virent, si com Dieu le volt, Et apperceurent et cogneurent Le bien d'entendement, et urent La cognoiscence de raison, Enquerre vouldrent l'achoison Des choses faites et requises, A leur premiere cause quises, Lesquelles sont appertenans A Philosophie et tenans, Par quoy en .III. questions cheurent :La premiere, en quoy ilz encheurent, Estoit de savoir la nature Des choses celestiaulx pure, La secunde des terriennes, Et la tierce estoit des humaines ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 105)
[2] Mais, a l'entree de la ville, Y cheurent pasmé plus de mille. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 108)
[3] De mendres que princes la tire Seroit longue, se tout vouloye Nommer, que je vy mener joye Ou dit chastel, et d'aultres dueil, Pour ce que cheurent de hault sueil. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 78)
[4] Bien assailli, bien deffendu, ilz cheurent tous en ceste oppinion, tant ceulx du conseil comme les cappitaines, que les gens d'armes fussent prestz au premier jour de juyng sur le rivaige pour monter sur la mer. (BUEIL, II, 1461-1466, 172)
[5]9) mes la premiere bataille des Etrusquez n'ot nuls novels successeurs en aide par lesquelz elle se peust refrechir, siquez il cheurent et ainssi comme tous devant les banieres; (BERS., I, 9, c.1354-1359, 58)
[6] Et sachez que ceulx qui gardoient les banierez cheurent mors; (BERS., I, 9, c.1354-1359, 72)
[7] (25.5) Mes puis emprés, la ou il vindrent main a main, si que l'un veoit en eus non pas soulement les mouvemens des corps ou les doubteus branlemens des javelos et des armes, mes parsoment les plaies et le sanc, il avint que deus des Romains jumels cheurent mors l'un sur l'autre et que les trois jumels Albains furentblechiés grievment. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 41)
[8] et icy failly Aristote et presques tous les philosophes, et pour ce ilz furent ingraz a Dieu et cheurent en horribles erreurs, en ydolatries et en vilité contre nature, et nierent la provision franche de Dieu et la remuneracion des bons en l'autre vie, et la punicion des mauvais : ad ro. primo : obscuratum est, etc.. (GERS., Trin., 1402, 162)
[9] Le XIIme chappitre declaire se le nombre des angelz qui cheurent en somme doit estre restituee dez hommes. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 164)
[10] Anselme : - Il est certain que Dieu proposa que de nature humainne, qu'i fit sans pechié, deust restaurer le nombre des angelz qui cheurent. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 187)

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