C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cherchant dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] La deça et dela queroit, En cherchant plusieurs vieulx cayers, Car le vray monstrer me vouloit, Mais qu'eust visité ses papiers. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 152)
[2] Ainsi me va, par le divin vouloir, Qu'à ce bancquet je me suis embastue, Venant de loing par effreé povoir, Cherchant les lieux où cueurs sont à mouvoir à secourre moy dolente et perdue. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 365)
[3] Lors alerent tant cherchant de rue en rue qu'ils trouverent un mout riche hostel, si comme il pouoit apparoir par dehors, car moult y avoit belles portes etbelle entree et estoient les huys et les portes ouvertes. (Bérinus, I, c.1350-1370, 39)
[4] Mais néanmoins, parce qu'à maintenir Los et honneur je veux la main tenir, Sache Minos juge plein de prudence, Qu'en la verdeur de mon adolescence, Portant en chef ma couronne invincible, Au glaive aigu pris vengeance terrible (Comme vrai fils) de ceux qui la main mirent Dessus mon père, et à mort le soumirent : Et non content du royaume qu'avoie, Cherchant honneur, mis et jetai en voie Mes étendards, et à flotte petite De combattants, par moi fut déconfite Et mise au bas en mes premiers assauts Thèbes cité antique, et ses vassaux : Puis subjuguai par puissance royale Toutes cités d'Achaïe, et Thessale, Et découpai à foison par les champs Illyriens de mes glaives tranchants, Dont je rendis toute Grèce ébahie. (R014, 127)
[5] Les bons propos, les raisons singulières Je vais cherchant, et les belles matières, À celle fin de faire oeuvre duisante Pour dame, tant en vertus reluisante. (R014, 175)
[6] Toutes lesquelles especes trouvées par les Gentilz, et continuées par les Crestiens (en tant que touche vertu) en leurs differentes langues ont esté par ceux qui n'en ont veu que l'aparence reputées mensonges, contennant icelles, ainsi que lettres inutiles, et non cherchant l'esprit ensevely en telles varietez. (R516, 43)
[7] Quelque Pasteur assez rude et sauvage Gardoit son parc, pres le bord et rivage D'une grand'mer : et la voyant posée, Pour naviguer, tranquile, et disposée, Delibera le navigage prendre, Et pour ce faire alla ses Brebiz vendre, Puys de l'argent il se fit gros marchand Monta sur mer, et s'en alla cherchant Les loings païs, pour vendre ses denrées. (R516, 55)
[8] Un Chat cherchant la venaison, Cognoissant qu'en une maison Y avoit des Souriz beaucoup, Y alla pour faire son coup : Et de fait en mangea aucunes. (R516, 64)
[9] Comme donques le temps fut escheu, qu'il faloit tuer l'Oye pour la manger, le maistre se leva la nuict, et la cherchant pour luy couper la gorge, à cause qu'il ne voyoit goute, prit le Cigne au lieu de l'Oye, lequel, sentant le mauvais party qu'on luy vouloit faire, se mit à chanter un chant de mort, comme il a de coustume, par la douceur duquel chant son maistre, qui le vouloit tuer, le cogneut et le laissa. (R516, 67)
[10] Un Renard avoit tué beaucoup de Poules à un païsant, lequel cherchant tous les moyens de se venger, tendit ses lacetz et print le Renard, dont le Coq fut seul tesmoin de la prise. (R516, 98)

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