C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de chairs dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] Aussi ses gens traictez humainement A force vivres de chairs, de pain, de vin. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 295)
[2] Parquoy tout incontinent le roy envoya grans foisons de vivres comme de pain, vins, viandes, chairs, beufz, lars, bledz, avoyynes, foin, blaves et toutes autres choses generallement qui leur faisoyent besoing, par saufconduyt. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 305)
[3] Brasseurs mauvaix de venimeux beuvrages Sur toutes choses doibt on doubter et craindre, Bocquons de chairs et dangereux potaiges L'omme trop tost si font a la mort joindre. (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 132)
[4] Les sainctz, par le temps qu'ilz regnoient, Que les tyrans les martyroient, Et aussi les benoistes sainctes, De grans tourmens ilz enduroient Qui grans douleurs si leur faisoient, Car leurs chairs en estoient poinctes, Mais paciencë ilz avoient, Et Dieu parfaictement aymoient D'amours qui n'estoient pas faintes, Et par ce point tresbien scavoient Que paradis ilz acquerroient, Et viendroient a leurs attaintes. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 103)
[5] Mangé n'ont rousse ne gardon, Mais grans poissons sans alevin, Sauvagines, chairs et bon vin Meilleur que vin de Galardon, Aux pelerins du grand pardon. si leur faisoient, Car leurs chairs en estoient poinctes, Mais paciencë ilz avoient, Et Dieu parfaictement aymoient D'amours qui n'estoient pas faintes, Et par ce point tresbien scavoient Que paradis ilz acquerroient, Et viendroient a leurs attaintes. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 214)
[6] Lesdeux especes ne se tiennent ensemble, et vivent de touteschairs, font grand dommage aux garennes, principalementaux petits lapereaux, qui sont dedans les raboulieres, et sontfort friands, plus de cochons et de pourceaux, que de toutesautres chairs : ils vivent de toutes sortes de gibbiers, commeoyes, poulets, et leurs semblables : ils sont de dure vie, et ontla peau fort dure, ils craignent toutesfois le nez grandement,aussi ne leur pourroit-on donner si petit coup de baston dessusqu'ils ne meurent soudainement : ils sont ennemis mortelsdes regnards, et souvent leur font la guerre. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 148 v°)
[7] Toutesfois le past etchair bonne, outre l'ordinaire, est leur donner des cuisses, oudu col des poulles : les chairs froides leurs sont mauvaises : leschairs de beuf, de porc, et autres, leur sont de forte digestion :celle de mouton, de pigeons, ou de petites irondelles, est meilleure :la chair de vache leur est mauvaise pour estre laxatifve,qui advient par sa pesanteur, qui leur cause indigestion. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 152 v°)
[8] Parquoyqui la veut avoir bonne, il la faut prendre au nid et l'apprivoiseravec chiens courants, à fin qu'alants à la chasse, elle voleet suive les chiens, lesquels ayants levé le lievre, regnard,chevreul, ou autre telle beste, l'aigle descende dessus pour l'arrester :on la peut nourrir de toutes manieres de chairs, et principalementdes bestes qu'elle aura prins à la chasse. nez grandement,aussi ne leur pourroit-on donner si petit coup de baston dessusqu'ils ne meurent soudainement : ils sont ennemis mortelsdes regnards, et souvent leur font la guerre. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 153 v°)
[9]L'esprevier et l'autour ne different d'autre chose qu'engrandeur, et sont de deux sortes niais et ramage : on les apprivoiseles tenant bien longuement et souvent sur la main, etprincipalement à l'aube du jour : on leur donnera à mangerdeux fois le jour, ou une fois, principalement quand le lendemainon les voudra faire voler : car alors l'esprevier doit estreaffamé, à fin qu'il prenne mieux sa proye : leur nourriture doitestre de bonnes chairs, specialement d'oyseaux et de moutonà fin qu'ils soyent bien gras : l'esprevier est facile à laisser sonmaistre, et pour obvier à ce, faut que le maistre garde de leblesser, et ne luy contredire en rien, car il est desdaigneux :quand il ira voler, il ne le doit point laisser aller trop loing,d'autant que quand il ne peut attraper l'oyseau qui vole, ils'en va par indignation et monte sur un arbre sans vouloir retournerà son maistre : ne le doit travailler outre mesure, maisse doit contenter de ce qu'il pourra prendre, et luy donnerde sa proye à manger, à fin qu'il sente ce que sa proye luy avalu, et qu'il soit enflambé de volontiers voler : les oyseauxqu'il prend sont perdrix, cailles, estourneaux, merles et autressemblables : sera soigneux de le guarir quand il sera malade :s'il a la fievre apres long travail ou à raison d'autres accidents,le faut mettre en lieux frais sur perches enveloppees de drappeauxmouillez, et les nourrir peu et souvent de chair de petitspoullets trempee premierement en eau où aura trempésemence de courges ou de concombres : s'il est refroidy lefaut tenir chaudement, et le nourrir de chair de poullet masleou de pigeons trempez en vin, ou en decoction de sauge,marjolaine et autre semblable : s'il a des poux faut oindre saperche avec jus de morelle, ou d'aluyne : s'il a des vers dans lecorps, faut mettre sur leurs viandes fueilles de peschers : s'il ales gouttes à l'aile ou à la cuisse, faut luy tirer quelque gouttede sang de la veine qui est sous l'aile, ou dessous la cuisse : s'ilest podagre faut oindre ses pieds avec jus de l'herbe nommeelaicterolle, mesme la perche où il sera. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 153 v°)
[10] Le Lyon plein de grand'puissance Et l'Ours de forte resistance Avoient un Petit Cheüreau pris Qui n'estoit pas de trop haut pris : Toutesfois vous devez sçavoir, Que chacun d'eux faisoit devoir De s'esforcer à qui l'auroit Et qui plusfort d'eux deux seroit, De sorte qu'avecques les dens Et les grifz, qui entroient dedans Leurs chairs, si profond se blesserent, Tant se penerent et lasserent, Qu'il leur convint dessus leurs culz S'asseoir, comme las et vaincuz. (R516, 76)

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