| [1] | La bonne dame aprez diner Dedens sa chambre le mena, Beaux mos lui dist, puis ly donna Riche chainture et aloyere Qu'aucun appellent gibessiere,Et s'y trouva, dont fist grant joye, De l'or avec aultre monnoye. (Dit prunier B., c.1330-1350, 54) | | [2] | Saintine Tempremeure dist qu'on doit entendre ces trois cercles estre fais au debout du ventre, un pou soubz la chainture. (Ev. Quen. I, c.1466-1474, 88) | | [3] | Le quart chappitre Se une femme perchoit un loup qui le suive, elle doit tantost trayner sa chainture par terre aprés elle en disant: " Garde toy, loup, que la mere Dieu ne te fiere " et tantost tout confus, s'en retournera. (Ev. Quen. I, c.1466-1474, 96) | | [4] | La .XXXIXe. euvangille Se une femme perchoit ung loup qui le sieuve, tantost doibt traynner sa chainture par terre aprés ly en disant: "Garde que la mere Dieu ne te fiere! (Ev. Quen. II, c.1466-1474, 127) | | [5] | Et fut le bon Frederick telement blechié et navré sur son corps en diverses parties, que la blanche parure dont ses armes furent couvertes et dont j'ay cy devant touchié, fut toute taincte et rougie de son sang excepté ce qu'il demoura soubz la chainture de son espée, laquele demoura blanche. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 24) | | [6] | Et comme le blanc demoura en la pongnie du vollet et fist face parmy le vermeil, fist le blanc demouré soubz la chainture face à la parure taincte du sang vermeil, venant du noble prince pour la deffense de nostre foy; (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 24) | | [7] | les aultres de une chainture les cueillent ensamble ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 247) | | [8] | Les cateillons sont couvers de petis linges et deliés, et de une chainture precieuse la poitrine est estrinte, les cheveux sont espars sur le front ou sur les oreilles. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 373) | | [9] | Et en lieu de souef odeur aront punaisie, en lieu de chainture une cordelle, et pour cheveulx crespis auront chauveté, et pour le delié linge mis sur la poitrine vestiront la haire». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 398) | | [10] | Aprés pour che que tout materes de descort, de debat et de plait, qui porroient mouvoir et naistre entre Oudard men marit, Jennon, Jenette et Maroie, mes enfans que je euch de Estenene jadis dit Sarrasin, jadis men marit, et les maris a Jenette et Maroie, mes filles dessus dites d'une part, et Alison me autre fille que j'ay de Oudard men marit ad present d'autre part, cessent du tout en tout et que pais, concorde et amour demeure et soit nourrie entre yauls, je pren et ay pris et recognois avoir pris par amiaule acord, avis, inventaire, deliberation et parchon, eus et fais entre mi et Oudard men marit dessus dit, me droite, juste, loial et toute telle partie, portion et parchon, que jou ay, puis et doy avoir contre Oudard men marit dessus nommé en tous les biens meubles quelconques que jou et Oudards mes maris avons communs ensamble, quarante deus livres parisis de le monnoie courant ad present, une englume, me reube de drap nueve fourree de penne de connins, un caperon de drap rouge fourré de cuissettes, tous mes mauvais dras que je vech a toute jour, me cote de drap rose, me reube de villette, me petite chainture feree d'argent et me melieur plichon, parmi le quele somme d'argent et les choses dessus nommees et parmi che aussi que Oudards mes maris demeure etdemourra carkiés et oblegiés de payer et acquitier, paiera et acquitera, si comme il m'a promis par no parchon, deliberation, avis et acord dessus dis, a ses cous toutes les debtes et torfais dont on porroit suir mi, mes hoirs, che mien testament et mes exequteurs, que on porroit monstrer souffissamment et avoic che tous cous, frais, despens, mises et damages de mi, de men testament, de men enterement et de toute le exeqution entierement, je me tieng pour bien, loyaument, justement et souffissamment partie de tous nos biens meubles communs dessus dis. (8204, 48) |
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Attestation de 