| [1] | Se tu veulx doncques en guerre querir tout ordre, mesure et raison, tu travailles en vain, car, se le plus juste qui oncques nasquit faisoit guerre, ce ne peut estre sans aucunement autruy grever, car tous ceulz de mauvais vouloir, qui en temps de paix ne l'osent mectre en oeuvre, prennent hardement de soy mectre sus soubz umbre de guerre. (CHART., Q. inv., 1422, 27) | | [2] | D'une autre chose suis je par toy contraint de respondre, quant tu me notes de souppeçon, de faulte d'aide et de reffuz ou doubte de recueil de toy et des tiens, et que tu affermes que ceulz du peuple, qui soubz ton umbre se sont mis sus, font les deliz dont tu acquiers les mauvais loz. (CHART., Q. inv., 1422, 39) | | [3] | " Et ceste parolle n'est pas assez pesee avant que dicte, car les lignaiges ne font pas les chiefs des guerres, mais ceulz a qui Dieu, leurs sens ou leurs vaillances et l'auctorité du prince, en donnent la grace doivent estre pour telz obeiz. (CHART., Q. inv., 1422, 58) | | [4] | En son temps fust .Ie. grant bataille ! entre le peuple d'Israel et ceulz de Banjamin, pour ! la femme d'un levite, qui avoit esté violee en Gabaon ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 158) | | [5] | . -- ! [ Item, de ceulz de la cité de Togres. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 167) | | [6] | Ceulz de la cité de Cartage Leur manderent, par leur message, Que jamais jour ne s'armeroyent Contre eulx, se leur prisons rendoyent ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 210) | | [7] | ! [ Ci dit de ceulz de la cité de Togres. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 271) | | [8] | Donc desur tous les preux passez, Ceste doit porter la couronne, Car ses faiz ja monstrent assez Que plus prouesse Dieu lui donne Qu'à tous ceulz de qui l'on raisonne. (CHR. PIZ., J. d'Arc, 1429, 36) | | [9] | Male honte ait le chevalier qui se depart de la bataille ains la fin de victoire, car a ceulz apertient la couronne de laurier qui perserverent. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 8) | | [10] | Et tout premierement pour ce que estat de majesté royale et de seigneurie est eslevé sur tous estaz mondains, et que il est de neccessité que ceulx et celles, tant femmes comme hommes que Dieux a establiz es haulz sieges de poissance et dominacion soient mieulz moriginéz que aultre gent afin que la reputacion d'eulx en soit plus venerable et que ilz puissent estre a leurs subgiéz et a ceulz qui les frequentent et hantent si comme mirouer et exemple de toutes bonnes meurs, s'adrecera nostre leçon premierement a ycelles, c'est assavoir aux roynes, princepces et haultes dames ; (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 9) |
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Attestation de 