| [1] | Après Nature commanda Aus quatre vens qu'elle manda Que chascuns fust aparilliez Pour tost courir, et abilliez, Et qu'il issent de leurs cavernesEt facent leurs mervilleus cernes, Si qu'il n'i ait resne tenue, En ciel, en terre, en mer, n'en nue, Qu'il ne soient a l'air contraire Et facent pis qu'il porront faire. (MACH., J. R. Nav., 1349, 146) | | [2] | À tels lievres qui ruzent si souvent, il est requisde faire les cernes grans, à fin d'enclorre toutes leurs ruzes,et n'en trouver que la sortie : ce faisant on abbrege bienleur force, et les contraint-on de ne ruzer plus. n'en nue, Qu'il ne soient a l'air contraire Et facent pis qu'il porront faire. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 147 r°) | | [3] | Le lievre fait milles autres ruzes, ausquelles en general,pourra obvier soigneusement le piqueur caut et fin, si désqu'il aura veu faire le premier cerne à un lievre, et qu'il a eucognoissance du païs qu'il tient en ses fuites, il va gaigner ledevant pour le voir à veuë, et en cest endroit excite ses chiensausquels fera prendre de grands cernes, pour envelopper dedanstoutes les ruzes et malices des lievres. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 147 v°) |
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Attestation de 