C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cendre dans 7FMR 
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[1] Cartage la batailleresse, qui avoit dompté les elephans a batailler et qui jadis fut tant redoutable aux Rommains, ou a elle tourné sa grant gloire sinon en la cendre du feu dont elle fut arse et embrasee? (CHART., Q. inv., 1422, 3)
[2] Creature pardurable, Sapience inestimable,O eternité estable, Et povoir incomparable, Bonté qu'on ne peult comprendre, Qui tout scet sans riens aprendre, Et peult donner et reprendre, Et fis sans exemple prendre Lez cieulz, ou n'a que reprendre, Et la terre corrumpable, Et par amour charitable Et charité amiable Formas homme a toy semblable D'ame, vie esperitable, Conjointe a ung peu de cendre, Et veult que l'un l'autre engendre, Et y mis vertu d'entendre, Et vouloir pour a toy tendre, Et memoire pour s'estendre Au preterit remembrable. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 15)
[3] Ainsi souloient mettre en cendre Les corps mors, li grant et li mendre, Mais adont avint grant merveille, Je croy qu'onques ne fu pareille, Car, quant les .II. freres ardoient En .II. feux, en hault se batoient Les fumees, qui de leur corps Yssoient et sailloient hors, En l'air, et estoient reveches L'une vers l'autre les flammeches, Qui signe ert de la grant racine De leur tres mortelle hayne. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 327)
[4] Et tant furent Rommain au bas Que deffendre ne peussent pas La cité, se Hanibal lors Y voulsist entrer, mais aux corps De ses amis ardoir en cendre Et aux grans despoilles entendre Veult ainçoiz, car ne cuide mie A Romme, qui est s'ennemye, Faillir toutes foiz qu'il vouldra ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 216)
[5] En Arabe vi le Phenis, Le seul oysel qui est fenis Par feu, puis un autre revient De la cendre qui de lui vient. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 61)
[6] Si fu lors, par estrange fortune favorable a ycelle fremiere desireuse de vengence, ars, destruis et mis en cendre. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 17)
[7] Et tout ainsi comme le Proprietaire dit du fenix qui au premier ist hors de la cendre en fourme d'un petit ver, puis croist et augmente tant qu'il est bel sur tous oysiaux, yceulz papillons tant parcrurent et enforcierent que leur forme fut changee en especes de tres nobles oysiaulx de proie, mais par difference aucune quantité de eulz furent crestés sur les chiefs ainsi que sont oysiaux que on dit houppes. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 23)
[8] Et a quoy s'eslieve homme, qui est terre et cendre? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 48)
[9] Et lui pleut que tu demourasses en la valee de tribulacion pour esprouver ta pacience et pour toy affiner en vertu, si comme dit saint Augustin sur le .LXe. pseaulme, que «en une meisme fornaise la paelle art et l'or se purge : la paelle se tourne toute en cendre et l'or de toute escume et ordure se nettoie». (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 123)
[10]Or veult manger cendre ou charbon; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 126)

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