| [1] | ]De la bouche des enfans et des alectans, voirement, notre seigneur Dieu, roy celeste tout puissant qui deffaces et ostes, quant il te plaist, le misere du monde, est ton plaisir d'avoir parfaicte louenge, si qu'il est par maintes foiz apparu, si comme lorsque tu ouvris les enfantines levres de Daniel pour la bonne Susanne, accusée à tort, respiter de mort quant il dit : Je suis net au sang de ceste, etc. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 58) | | [2] | CY PREUVE PAR LES DOTTEURS COMMENT IL N'EST AUTRE JOYE QUE CELLE DU CIEL De ceste .Ve. et derraine conclusion qui est en la seconde raison des .II. partis devant proposés, que je assimilay à l'empire de tout le monde devant dit, quoyque la comparoison ne soit ne pourroit estre souffisant au regart du mendre bien que reçoivent les susdis desprisonnez bien mourans, si comme par foy catholique le devons fermement croire et ne devons de ce nullement doubter, si que dit est et comme les sains dotteurs de l'Eglise le nous certifient, ne n'est fors boe, ordure et neant toutes les joyes que desirer ou souhaidier en cestui monde se pourroient envers celles de la gloire celeste que reçoivent enfin ceulx qui bien trespassent, dont de ce disoit Boece, en la .IIIIe. part de son livre: O! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 43) | | [3] | Veoir face à face la benoite Trinité, la sentir, assavourer et comprendre, estre en celle glorieuse, celeste compaingnie, veoir la glorieuse Vierge Marie à la dextre de son filz, essauciée et eslevée sur toute autre creature en gloire merveilleuse, belle plus que ymaginer ne se pourroit! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 45) | | [4] | Verront de leurs yeulx corporelz ce throne imperial et magesté glorieuse avironnée de cherubins et seraphins rendans voix de merveilleuse melodie, beneissant et louant Dieu continuelment, remirant le bel ordre par degrez où sont assises les creatures glorieuses, là estans chascune selon son merite, tous contens et assouvis sans plus querir, vouloir ne desirer, habondans en toute joye permanablement, habitans en celle tres sainte court celeste, de laquelle à bon droit dist Saint Augustin: O! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 51) | | [5] | gloire eternele, joye incomprenable, vision de paix, souffisance acomplie, compaignie beneurée, felicité celeste, asseuré repos, infalible bien! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 52) | | [6] | jointes mains, grans et menus,Graces Te rendons, Dieu celeste, Par qui nous sommes parvenus à paix, et hors de grant tempeste! (CHR. PIZ., J. d'Arc, 1429, 31) | | [7] | Si ensuivra la parolle de Crisostonne sur l'Euvangile saint Mathieu, qui dit que qui veult avoir la princepté celeste, il lui convient ensuivre humilité terrestre, car envers Dieu n'est pas cellui le plus grant qui est yci le plus hault eslevé en honneurs, mais cellui qui est le plus juste en terre est le greigneur ou ciel. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 29) | | [8] | Car, comme il mist, et aussi le mirent plusieurs autres, que des mouvemens des esperes du ciel se faissent armonies, car, comme ilz considerassent que naturelment noz pensees, lesquelles ilz mectoient de nature celeste, se resjouissent des sons qui sont par mesure ordonnees, considerans aussi que tous sons sont de mouvemens causez - car sanz mouvement nul son ne seroit fait -, voians ou ciel esperes et cercles de diverses grandeurs proporcionnees les unes vers les autres, ce leur sembloit, par moult nobles mesures et meues aussi de mouvemens convenables a elles, ymaginans par ces choses ou ciel estre grans melodies, la sus ilz affermoient estre parfaicte musique et celle de ça bas estre dirivee de celle de la sus. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 67) | | [9] | Le dieu Mahon de celeste monarche Par plenitude a relevé mon arche Au mycrocosme plus luysant qu'asur d'Acre; (LA VIGNE, S.M., 1496, 140) | | [10] | Et affin que tout se parface Et soyez crestïens parfais, Du sainct baptesme l'efficace, Affin de purger voz meffais, L'exaulsement et les effects Aurez comme avez fait requeste Doncques tous, par ditz et par faitz, Recevez ce grant don celeste IN NOMINE PATRIS ET FILII ETC.. (LA VIGNE, S.M., 1496, 442) |
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Attestation de 