C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ceintures dans 7FMR 
20 attestations 
 Page /3 

[1] En quelle digneté estoit celle royne couronnée ou atournée de grans richeces de joyaulx, vestue es habiz royaulx larges, longs et floutans, en sambues pontificales, lesquelz ilz appellent chappes, ou en manteaulx roiaulz des plus precieux draps d'or ou de soye, aournez et resplendissans de riches pierres et perles precieuses, en ceintures, boutonneures et ataches, par diverses heures du jour habis rechangiez pluseurs foiz, selon les coustumes royales et pontificaulz, si que merveilles ert à veoir ycelle noble royne à telz dites solempnitez, à compagnie de .II. ou .III. roynes, pour lors encore vivans, ses davancieres ou parentes, à qui portoit grant honneuret reverence, comme raison et droit le devoit, sa noble mere, et ducheces, femmes des nobles freres du roy, contesses, baronnesses, dames et damoiselles à moult grant quantité, toutes de parage, honnestes, duittes de honneur etbien moriginées, car autrement ne fussent ou lieu souffertes, et toutes vestues de propres habiz, chascune selon sa faculté, correspondens à la solempnité de la feste. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 54)
[2] Il nous fault penser que vous vous y puissiez bien entretenir, laquelle chose est en court tres forte par le faulz parler des envieux, se n'est pour acquerir amis les plus prouchains d'entour eulz, les ungs par dons et les autres par promesses, que on ne puet fournir a tout, lesquelz a temps et a lieu se doivent acomplir, a l'un le cheval ou hacquenee et a l'autre la robe, car les dons et les promesses, quant on les puet acomplir, les honneurs et les bonnes chieres, selon les gens qu'ilz sont aliessent, lient et emprisonnent leurs cuers tellement que tous sont siens, et aux officiers les robes de livree, affin que tous soient pour vous, a madame la royne aucunefoiz la belle haquenee, autrefoiz le beau cheval pour sa lictiere ou pour son chariot, aux autres dames selon ce qu'elles sont, aux unes les beaux atours, aux autres les ceintures d'argent bien dorees, aux unes fins tissusseullement et aux autres les belles ferreures, aux unes les gracieux diamans et rubis et aux autres les verges d'or gentement esmaillies, et les basses damoiselles boursses, gantz, lassez et espingles, selon ce qu'elles sont. (LA SALE, J.S., 1456, 71)
[3] Amis, alez tost et mon vueil, Brief et adroit, accomplissiez, Car je vueil que faire faciez Pour noz noces ce qu'il fauldra, Tant com le jour approuchera, Riches habis et vestemens, Joyaux, ceintures, ornemens Pour en atourner l'espousee. (Gris., 1395, 30)
[4] Est [bien] vray que par ces fourreures Leurs femmes ont grosses ceintures Et en sont riches et puissans. (Sots mal., c.1480, 83)
[5] Et tantost le roy et le duc Oste l'alerent querre et lui firent poser le noir et vestir des plus riches garnemens qu'elle eust, et de ses plus riches joyaulx, esmaulx, fermaulx d'or a riches pierres, ceintures et chappeaux. (ARRAS, c.1392-1393, 190)
[6] Et siet en vne grande chaiere moult noblement, et a entour son col des larges ceintures ouurees dor et de pierres precieuses. (6203, 328)
[7] Jeudi, XXIIIJe jour de fevrier, sur la requeste du procureur du Roy, requerant avoir commissaires pour visiter à Paris les merciers et merceries de ceintures et autres joyaux d'or et d'argent, appellez à ce les jurez du mestier, la Court a commis et commect maistres Symon de Champluisant, president, G. Cotin etTh. Tiessart et G. Jaier et les deux d'iceulz à faire et faire faire ladicte visitation, appellez à ce lesdis jurez. (FAUQ., II, 1421-1430, 121)
[8] Dit oultre que ses devanciers ont bien acoustumé de prendre et avoir couteaux et espées defenduz à porter, et leur a laissié le Roy à leur prouffit, afin qu'ilz en feussent et soient en ce plus diligens, semblablement des ceintures et habis dissolus, defenduz aux femmes amoureuses, et n'y a mie eu Morhier grant prouffit et n'est mie contrele bien publicque. (FAUQ., II, 1421-1430, 163)
[9] et leur est bien permis d'acheter lingos d'or, chapeaux, ceintures d'or, et se l'or n'est assez fin pour dorer, ilz leur en feront delivrer à l'equivalent d'yceulz lingos au pris du Roy. (FAUQ., II, 1421-1430, 233)
[10] S'ensuit ce que la Court a ordonné pour occasion des grans faultes que ycelle Court a trouvées en pluiseurs des ceintures d'argent et autres euvres d'orfavrerie, arrestées sur lesdis merciers, qui s'en sont excusez et excusent sur les orfevres qui les ont faictes ou vendues, et afin d'eschever que semblables ou greigneurs faultes n'aviegnent ou temps avenir. (FAUQ., II, 1421-1430, 302)

20 attestations 
 Page /3 
Fermer la fenêtre