C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cautelles dans 7FMR 
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[1] En somme, se la sapience de Salomon, la proesce de Hector, la constance de Machabees, la force de Sanson, la cautelle de Ulixes, la multitude des legions de Daire et de Xercés et l'avoir d'Octovien estoit en ung ost desordonné sans justice et sans discipline de chevalerie, la sapience seroit au paraller irritee, la prouesce ramollie, la constance froissee, la force debilitee, les cautelles aneanties, la multitude dissipee et l'avoir degasté, et, se bien y advenoit, plus devroit estre imputé a Fortune que a Raison. (CHART., Q. inv., 1422, 61)
[2] Je me doubt qu'ancor dure La desloyal mesaventure, Et que maint, pour flater seigneurs, Et estre environ eulx greigneurs, Treuvent d'avoir argent cautelles, Sanz raison, dont mains leurs cotelles Couvient qu'ilz vendent, pour d'argent Finer, quant ilz sont povre gent, Ou le leur vendre ou engagier, Pour finer, non pas de legier, A payer mainte estrange charge. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 50)
[3] De ceulx vi je de maintes guises, Qui vivoient de marchandises, Et, nonobstant qu'il appartiengne A marchant que verité tiengne Et loyauté en tous ses fais, Ne les vi je pas tous parfais La endroit, ains de grans cautelles Vy user a maint non pas belles, En vendent et en achetant, Et en mains faulx marchiez, et tant Que je ne saroie tout dire Lequel contrat estoit le pire : Turquer denrees et changier Mauvais pour bon, par losangier, Et par jurer, et par promettre Que chose ne pourroit mieulx estre, Qui estoit male et contrefaite, Et, tout pour decevoir gent faite, Vendre a terme par faulx contras. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 71)
[4] Et tel l'a mainte foiz chuee Et flatee, et honneur lui fait, Et moult si offert en tout fait, En temps que le mari vivoit, Qui grant estat et bel avoit, Qui a present le doz lui tourneEt peut estre moult mal l'atourne Par cautelles, et fait entendre Que le mari, qu'i de cuer tendre Amoit, estoit moult son tenu Et que par lui a soustenu Son estat, par prester avoir, Si lui couvient le sien ravoir, Et par quelque couleur monstrer. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 93)
[5] Et en ceste euvre se soubtillent et applicquent leur entendement par si longue pensée qu'il n'est tour qu'ilz n'y avisent, et ainsi actraint grant malice qui les rent aviséz de toutes cautelles si proprement que à conseillier les voies sont tres expers, mais que l'entencion privé d'iceulx vise au singulier proufit du prince. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 78)
[6] À nom Dieu qu'il seroit faulsaire, fallacieux, decevant et plain de cautelles par ses belles parolles plaines de mençonges, et ainsi autres princes ne s'y fieroient en faire à lui accors de paix, treves ou quelconques aliances par ce que foy n'avoient que il les tenist. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 163)
[7] Car par le grant sens qu'ilz pourquistrent Et orent ou gouvernement Des batailles qui prudemment Menoient es particuliers Cas de leurs fais les chevaliers, Guerroians par sages cautelles, Avoient les victoires belles. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 211)
[8] Quid Hanibal En ceste partie mect Vallerius le derrain strantegementdes estrangiers, qui parle de Hanibal et de la battaille deCannes, en laquelle il usa de trois cautelles; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 48)
[9] Feray sçavoir mes diverses cautelles Et mes engins qui sont inumerables, Pour actraper petites puterelles, Louves puantes, matrones macquerelles, Vielles ribauldes et paillardes prestresses; (LA VIGNE, S.M., 1496, 222)
[10] J'ay dont bien perdu mes chandelles, Mes grans offrandes et prieres, Puisque, par leurs faulces cautelles, Me procurent tant de myseres. (LA VIGNE, S.M., 1496, 296)

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