| [1] | Infinis mouvemens habondent es cuers des jeunes sanz frain de raison, qui est le regart de la fin de toutes choses, es uns plus, es aultres moins, selon leur diverses complexions, lesquelles causent es aucuns joye, es autres riotes et melancolie, si comme aux sanguins soulas et esbatemens, et aux melancoliques ou coleriques riotes et despiz, et partout y a infinis perilz ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 26) | | [2] | Maiz les pers varient leurs figures, si comme .III. adjoustez avec un, qui est le principe des nombres, causent ce nombre quatre, le premier de tous les nombres quarrez, car .II. fois .II. sont quatre. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 68) | | [3] | Celle respont, qui fu benigne: Si com petite medicine Souvent de grant douleur delivre, Aussi di je tout a delivre Graces des petiz dons c'on rent Causent fait et vouloir souvent De grans dons faire, sire; (Mir. Barl. Josaph., c.1363, 271) | | [4] | Se Franc Gontier et sa compaigne Elayne Eussent ceste doulce vie hantee, D'oignons, cyvotz, qui causent forte alaine, N'acontassent une bise tostee. (VILLON, Test. M., 1461-1462, 117) | | [5] | Vray est que, ou moys de mars, qui est commencement du printemps, (c'est le moys où les oyseaulx, par la doulceur de leurs voix, causent leur son doulx et mellodieux parmy les prez, les bois et les forests, qui commencent à verdoier, et toutes choses naturellement se resjouissent et renouvellent par l'amenitéet suavité du temps; (BUEIL, I, 1461-1466, 18) | | [6] | G. Angle drect est si comme l'angle d'un instrument a mazon appellé esquarretel, et quant .II. lignes se entre-intersequent en une superfice a angles equalz en maniere d'une crois, il causent .IIII. angles [drez] environ le point du milieu de la croiz. (ORESME, C.M., c.1377, 382) | | [7] | T. Item, quant pluseurs parties [de feu sont meues en haut et pluseurs parties]de terre en bas, ces mouvemens sont fais selon lignes qui causent sus corps speriques semblables angles, et donques convient il que ces lignes, se il estoient pourtraictes, eusent concurrence ou milieu et ou centre. (ORESME, C.M., c.1377, 692) | | [8] | mais les choses qui sont amesurees etont moien senz excés et senz deffaute font, causent et acroissent,gardent et sauvent les vertuz corporeles dessus dictes. (ORESME, E.A., c.1370, 150) | | [9] | Et des choses qui sontet causent en nous delectacion, les unes sont neccessaires a vie humaine et lesautres non, mais sont eslisibles selon elles, combien que il y ait aucunes fois superhabondance et trop. (ORESME, E.A., c.1370, 376) | | [10] | Item, dire que aucunnes delectacions sont mauvaisespour ce que aucunes choses delitables nuisent et causent maladies, c'estsemblable comme se l'en disoit que choses saines sont mauvaises pour ce queil nuisent quant a la peccune et sont chieres. (ORESME, E.A., c.1370, 403) |
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Attestation de 