C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de car dans 7FMR 
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[1] Et se memoire vous puet aucune chose ramentevoiret les anciens livres de noz peres apprendre à cognoistre nos faiz par les leurs, toutes anciennes escriptures sont pleines de mutacions, subversions et changemens des royaumes et des principautez, car comme les enfants naiscent et croiscent en hommes parfaiz et puis declinent a viellesce et a mort, ainsi ont seigneuries leur commencement, leur accroissement et leur declin. (CHART., Q. inv., 1422, 2)
[2] Mais parlons de Romme, qui fut derreniere en souveraine magesté et excellente en vertu, et notons bienla parolle de Lucan qui dit que d'elle mesmes, par sa pesanteur, elle decheut, car les trop pesants fais font les griefves choistes. (CHART., Q. inv., 1422, 3)
[3] Car, en racontant les faiz qu'ilz cognoiscent a l'oeil, ilz demeurent en descognoissance de la cause. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[4] Ne demande nul se la partie moyenne estoit neantmoins demouree entiere ne conjointe, et les lectres formees et assises en leur ordre, car si separees, decharpies et desordonnees furent que pou s'en povoit assembler qui portast proufitable sentence. (CHART., Q. inv., 1422, 8)
[5] Toutes bonnes nouvelles vous semblent victoire et toutes mauvaises vous esbahissent comme desconfite bataille, car voz couraiges volageset vicieux ne sont a nulle chose affermez; (CHART., Q. inv., 1422, 16)
[6] car la corection des mauvais hoste le hardement de mal et la recongnoissance des bons est le redoublement de leurs biensfaiz, et, qui plus fort est, j'ose bien dire que celle seule vertu de recognoistre les bons qui peu voulentiers empressent et les maulvais qui se ingerent rebouter est celle qui souverainement conferme et maintient les princes en leurs seigneuries et majestez. (CHART., Q. inv., 1422, 17)
[7] Ennuyeuse chose est a raconter et plus griefve a soustenir ma piteuse desolation, car je suys en exil en ma maison, prisonnier de mes amis, assailli de mes defendeurs et guerroyé aux souldees dont le paiement est fait de mon propre chatel. (CHART., Q. inv., 1422, 22)
[8] Ainsi n'est pas, car sans aide ne secours je suis delaissié es mains des ravisseurs comme la proye des autres qui me contraignent a crier a Dieu venjance contre eulx de l'importable et dure affliction qu'ilz me donnent. (CHART., Q. inv., 1422, 24)
[9] Car, comme souvent repetent les anciens escrips, pour la misere des povres et gemissemens des souffreteux la divine justice donne sentence de tresaigre punicion. (CHART., Q. inv., 1422, 24)
[10] Or s'en gard qui en coulpe s'en sent, car il n'est pas a penser que tant de couraiges tormentez et de voix trespiteables, que comme par desespoir adrecent leurs criz et leurs plains aux cieulx, ne esmeuvent a pitié la clemence du tresmisericors et tout puissant createur et que sa justice ne les sequeure a la confusion de ceulx dont procedent teles iniquitez. (CHART., Q. inv., 1422, 24)

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