C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cache dans 7FMR 
8 attestations 
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[1] Qui bien pourcache D'amer, celer lui faut sa cache, Parler et maintien faut qu'il sache; (CHART., L. Dames, 1416, 287)
[2] Ne puis ne doi au veoir demander Nulle autre riens : rubis, saphir ne jame, Cache de chiens ne oisiaus pour voler,Jeuer, danser ne chanter. (FROISS., Ball. B., c.1362-1377, 46)
[3] Chelle saison Apoursieuoit d'Amours la cache, Ne sçai apriés quoi ore il cache, Mais une seule heure ens ou jour N'a onques repos ne sejour. (FROISS., Par. am., c.1361-1362, 62)
[4] Chelle saison Apoursieuoit d'Amours la cache, Ne sçai apriés quoi ore il cache, Mais une seule heure ens ou jour N'a onques repos ne sejour. (FROISS., Par. am., c.1361-1362, 62)
[5]Tant leur plaist l'amoureuse cache Que cascuns son deduit pourcache La ou il le pense a avoir, Et fait casuns si son devoir De pursieuir ce qu'il encarge, Que il samble que cascuns arge De travel, de painne, de soing. (FROISS., Par. am., c.1361-1362, 63)
[6] Or avint proprement ou mois Qu'on vole et cache as remanans, Je qui sui en pays manans Ou il y a bon recouvrier Pour le deduit del esprivier, Tout deduisant et esbatant Par un jour je cevauçai tant Qu'il me couvint brief remanoir Assés priés dou joli manoir Ou ma droite dame sejourne ; (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 75)
[7] Qui est descouvert, mal se cache : Il souffist [bien que je le sache. (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 376)
[8] En son conseil n'a de vice une tache : Le bien mect hault, le mal estainct et cache, Les cueurs des gens en grant honneur atache : Cil qui la croit en peché ne sommeille, Riens ne meurdrist de glave, lance ou hache ; (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 30)
[9]Quant la paonnesse couve, elle se retire et cache du masleen lieu le plus secret qu'elle peut : car il ne cesse de la chercher :et s'il la trouve, il la bat et casse ses oeufs. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 17 v°)
[10]Car aucunesfois il va cercher les cavernes des autres bestes,et se cache dedans, et laisse passer les chiens outre, lesquelsn'en peuvent avoir le vent ne sentiment, à cause qu'ilmet les quatre pieds soubs son ventre, et aspire son halaine àla fraischeur et humidité de la terre : aussi a il ceste malice denature, qu'il cognoist que les chiens ont plus grand sentimentde son halaine et de ses pieds, que des autres parties de soncorps : pour obvier à ceste ruze, faut avoir jetté force briseesaux entrees des forts, par où le cerf passera, afin que l'on puissetrouver ses derniers erres et brisees, lesquelles enseigneront debien pres le lieu où il se sera caché. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 141 v°)

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