C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de boule dans 7FMR 
6 attestations 
 Page /1 

[1]Les griffons, qui cuident actaindre A la char, volent, sanz remaindre, Tousdiz hault, et, tant le monterent Que toute terre surmonterent, Si qu'il luy ert vis que le monde Ne fust fors une boule ronde. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 59)
[2] Et fut faicte charger et bouté sa boule, qui pesoit cinq cens livres de fer, dedens la gueulle d'icelle bombarde, à laquelle guelle estoit ung nommé Jehan Maugue, fondeur, qui icelle bombarde avoit faicte. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 82)
[3] Laquelle boule, en rollant au long de la vollée contre le tampon de la chambre de icelle bombarde, se descharga incontinent sans scavoir dont le feu y vint. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 82)
[4] Et ala aussy ladicte boule tuer et mettre en pieces et loppins ung povre garson oyselleur qui tendoit aux champs aux oyseaulx. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 82)
[5] et, eulx trois là assemblez, yceulx deux compoingnons attaingnirent deux estuiz de cuir, l'un rond et gros comme une grosse boule, et l'autre plat comme unes grans tabletes, et les ouvrirent, et, eulx ouvers, il qui parle vit et apperçut que yceulx deux estuiz, et chascun d'eulx, estoient tous plains de poudre trayant sur la couleur de poudre de poivre. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 423)
[6]Touchant les Marsouins, il s'en trouve de deux sortes : car au lieu que les uns ont le groin presque aussi pointu que le bec d'une oye, les autres au contraire, l'ont si rond et moussé, que quand ils levent le nez hors de l'eau il semble que ce soit une boule. (S746, 131)
[7] Presupposant doncques que ceste ligne Equinoctiale tirant de l'Est à l'Ouest, soit comme le dos et l'eschine du monde, à ceux qui voyagent du Nord au Su, et au reciproque (car autrement je sçay bien qu'il n'y a ne haut ny bas en une boule considerée en soy) je dy, en premier lieu, que pour aborder d'une part ou d'autre on n'a pas seulement peine de monter à ceste sommité du monde, mais aussi, quand il est question de la mer les courans qui peuvent estre des deux costez, sans qu'on les apperçoive au milieu de telle abysme d'eau, ensemble les vents inconstans qui sortent de cest endroit comme de leur centre, et qui soufflent oppositement l'un à l'autre, repoussent tellement les vaisseaux navigables, que ces trois choses, à mon advis, font que l'Equateur est ainsi de difficile accez. (S746, 514)
[8] Joint que toutes les mers s'entretenans l'une l'autre, sans que par l'admirable puissance et providence de Dieu elles puissent couvrir la terre, quoy qu'elles soyent plus hautes, et fondées sur icelle, ains seulement la divisent en plusieurs Isles et parcelles, lesquelles semblablement j'estime estre toutes conjointes, et comme liées par racines, si ainsi faut parler, au profond et en l'interieur des gouffres : ce gros amas d'eaux, di-je, estant ainsi suspendu avec la terre, et tournant comme sur deux pivots (lesquels j'imagine aux deux quadrangles opposites de ceux des Poles, tellement que les quatre font deux croisées en rond et en demi-cercle qui environnent toute la Sphere) en perpetuel mouvement, comme les marées et les flus et reflus le demonstrent evidemment : et ce mouvement general prenant son poinct sous ceste ligne, il est certain que quand l'Emisphere des eaux Meridionales, à nostre esgard, s'advance en tournant jusques és bornes et limites qui luy sont prescrites, la Septentrionale se reculant d'autant, ceux qui sont au milieu et en la ceinture de la boule estans ainsi comme sur une bassecule, ou hausse qui baisse continuellement, branslez et agitez, sont par cemoyen encor aucunement empeschez de passer outre. (S746, 515)

Fermer la fenêtre