C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de batre dans 7FMR 
155 attestations 
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[1] Si ne voy pas que noz contentions ou noz parolles semees en appert ou en secret des ungs contre les autres nous puissent gecter de ce dangereux pas, ains fault tirer au collier et prendre aux dens le frain vertueusement, et, se le cheval par batre et flageler et le beuf par force d'aguillonner durement tirent hors leurs voitures des effondrez et des mauvais passaiges, ainsi croy je que le flaël de divine justice, qui nous fiert par l'adversité presente, nous doye esmouver a prendre couraige pour nous horsgecter de ceste infortune. (CHART., Q. inv., 1422, 44)
[2] Lors le jeune vassal despit Lui dist: " Beau sire, quant je y pense Il me semble que ces villains Ont trop beau compter sans rabatre, Car ilz ne sont jamaiz contraings [De soy] faire tüer ne batre ". (CHART., D. Her., p.1415, 435)
[3] La seconde portoit ung court mantel, et dessoubz ycellui comme en respostaible avoit l'ung de ses bras couvert, de quoy elle tenoit unes tres singlans escourgeez, ainsi comme se elle eust pourpensé par vengence aucun en surprinse fuster ou batre. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 6)
[4] Le pere prent la verge pour batre son enfant, et au batre la froisse etderompt, et puis la met au feu quand il est appaisié. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 42)
[5] Le pere prent la verge pour batre son enfant, et au batre la froisse etderompt, et puis la met au feu quand il est appaisié. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 42)
[6] Quel dolente aventure Avient a femme et qui moult dure, Quant Fortune la fait embatre A mal mari, qui la veult batre, Et non pas veult tant seulement, Mais le fait souvent, tellement Qu'il y pert en dolente guise, Ou pour pou de cause, et s'avise Comment il pourra chagriner Sa femme, par ymaginer Riotes, ou n'a fons, ne rive ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 92)
[7] Ou quant il jeue tout aux dez, Ou de vin est souvent hourdez, Puis rigne et gronce et veult tout batre, Et les enfens brayent en l'aatre. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 92)
[8] Le roy Adrastus si gisoit En son lit et moult fort visoit A un songe, qu'il ot songié, Ou il a longuement songié : Avis lui estoit que combatre Un lyon et durement batre Et un sanglier veoit ensemble, Qui de mort se heent, lui semble ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 299)
[9] La, nuit et jour ouyst on batre Les pierres contre les creniaulx, Lanciees de fors mangonneaulx, Qui les murs, en plusieurs lieux, fendent ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 315)
[10] Trop est tel tour fort a abatre, N'est pas legier a Hector batre ! (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 85)

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