C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de batailles dans 7FMR 
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[1] A ce propos narrent les histoires rommaines que la longue paix descongneue, la plenitude des biens qui enorgueillist les couraiges des ingras et la delicieuse oysiveté qui donne occasion de soy subtilier a mal, furent cause des batailles intestines, guerres et discors d'entre les Rommains es temps de Catilina, de Silla et de Marius, dont la seigneurie rommaine, plus par eulx-mesmes que par estranges ennemis, est decheue du tout et sans ressource, qui fut tele et si haulte comme les ruines le demonstrent. (CHART., Q. inv., 1422, 26)
[2] Assez trouvons es histoires rommaines de malles aventures survenues aux Rommains et que Fortune avoit mis jusques au bas, mais de tant se ressourdoient ilz plus vertueusement comme le besoing les rendoit plus contrains a ce, et, s'ilz avoient perdu des chevaliers, ilz en establissoient de nouveaux et mettoient sus des gens de tous estas, mesmes des serfs, et les apprenoient et faisoient exerciter aux armes, et par la cure et ordonnance qu'ilz y mettoient s'en aidoient en leurs batailles et devenoient vaillans et hardiz, car en toutes choses usaige rent les homes seurs et hardiz et arrestez en leurs oeuvres. (CHART., Q. inv., 1422, 31)
[3] O guerre d'ennemis et division d'amis, discords de royaumes et batailles civilles et plus que civilles au dedans des cités et des seigneuries, par vous est mis le joug de servitude sur les treshaultes puissances, par vous est donné a cognoistre aux hommes mortelz que sur eulx regne Dieu immortel, qui l'orgueil de leur fier povoir peut reprimer et asservir a mendre de soy et la vanité de leurs grans habondances chastier et ramener a indigence et necessité. (CHART., Q. inv., 1422, 46)
[4] Et qu'est discipline de chevalerie si non loy ordonnee et gardee en l'exercice des armes et des batailles soubz le commandement du chief et pour l'utilité publique? (CHART., Q. inv., 1422, 54)
[5] O arrogance aveuglee, folie et petite cognoissance de vertu, o tresperilleuse erreur en fait d'armes et de batailles, par ta malediction sont desroutees et desordonnees les puissances et les armes desjoinctes et divisees, quant chascun veult croire son sens et suivre son oppinion. (CHART., Q. inv., 1422, 58)
[6] et, se histoires prouffitent a regectier ung pou cest orgueil, lisons Titus Livius et nous trouverons que les dictateurs et les conseulz qui conduisoient les batailles rommaines estoient souvent esleuz a Romme de vaillanz hommes que on envoioit querre es champs ou ilz faisoient les labours des terres, comme il avint de Fabricius, de Lucius Quintus et de pluseurs autres, qui neantmoins estoient si craintivement obeiz que, ou les faultes advenoient contre discipline d'armes, pitié n'y avoit lieu, lignaige ne hault port n'y donnoit faveur et prieres n'y avoient mestier. (CHART., Q. inv., 1422, 59)
[7] Et puis que Dieu et Nature vous ont creez plus parfaiz des autres choses qui ont ames, ne soiez pas plus desordonnez que les mendres besteletes, ne plus negligens ou mains enclinez a vostre commune salvation,utilité et defense, que sont les mouchetes a miel, que chascune en leur essaim gardent leurs offices et leurs ordres et mectent leur vie pour deffendre et entretenir leur assemblee et leur petite pollice et pour garder la seigneurie de leur roy qui regne entre elles soubz une petite ruche, que moult de foiz, quant il est navrez en leurs batailles, contre une autre compaignie d'autres mouchetes, elles portent et soustiennent a leurs eles et se laissent mourir pour luy maintenir sa seigneurie et sa vie. (CHART., Q. inv., 1422, 64)
[8] Amours a qui de leur pouoir ne chault Leur fait sentir un desir trop plus chault Que feu de pailles,Qui entre ou cuer et dedens les entrailles, Parmy fossez et espesses murailles, Tout au travers de l'ost et des batailles, Et se lance par ces harnois de mailles Ou plus profont, Dont cuer et corps frit souvent et defont Par tel party qu'ilz ne scevent qu'ilz font, Car ce penser tous les autres confont. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[9] " Je croy bien qu'il ait es batailles Aucunes foiz des meseürs, Car, lou sont telles larronnailles, Dieu n'envoye pas les eürs; (CHART., D. Her., p.1415, 427)
[10] Mytridates, roy de Pont, après tant de batailles surmontés, et diverses langues faitez ses tributaires, tourna au remede du glaive quant il ot fally a trouver mort par poison, pour l'usage de la medicine qui depuis fut nommee de son nom, et lui plust plus mourrir par homicide de sa propre main que son filz Pharnaces, qui sa mort conspiroit, se esjouist d'avoir soullé ses mains au sang de son pere par parricide detestable. . (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 18)

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