C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de batailler dans 7FMR 
37 attestations 
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[1] Cartage la batailleresse, qui avoit dompté les elephans a batailler et qui jadis fut tant redoutable aux Rommains, ou a elle tourné sa grant gloire sinon en la cendre du feu dont elle fut arse et embrasee? (CHART., Q. inv., 1422, 3)
[2] Ha, je proteste D'en avoir icy la sentence Ou de batailler a oultrance Puisque deffié je suis d'elle. (LA VIGNE, S.M., 1496, 528)
[3] Incontinent chascun se mist aux champs Pour batailler et non pas pour s'esbatre; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 280)
[4] Ces gens sont terribles gens et furieux, et gens à sang et frapent plus tost que ceulx qui sont nourris de vin, et sont tost près à batailler, et autresfois contre leur seigneur mesmes. (6204, 103)
[5] La IIIe cause pour laquelle Paix s'en est partie et fait difficulté de venir si est car tes genset subgés ne se occupoient point a batailler contre le diable ne ses ministres, ne contre les vices; (JUV. URS., Aud. celi, 1435, 238)
[6] Le quel, aprés que pluseurs guerres et batailles furent faictes en Murmonde entre les payens et l'exercite de Charles, cestuy Fyrebras, moult dissolu, vint chevaucher par grant fureur pour trouver quelque crestien pour batailler contre luy. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 29)
[7] Et s'en vint és lices du roy Charles moult effroyés, et eschauffez a devoir batailler tout armez et bien fourniz de glaivez. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 29)
[8] Beau veoir faisoit Olivier a cheval, a moult fiere contenance, et ceulx qui estoient presens faisoient requeste a Jhesucrist Nostre Seigneur qu'il l'eust en sa sainte garde et le voulsist saulver, car en celluy jour, il devoit batailler contre le plus fort et fier homme et payen qui jamais naquist de mere et qui fust au monde : c'estoyt Fyrebras d'Alixandrie, filz de l'admiral Baland d'Espaigne, dont aprés au plaisir de Dieu nous verrons la terminacion. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 36)
[9]» Quant les François vont ouÿr Olivier, tous furent esbahis de sa prouesse et se regardent l'un l'autre et vont dire entre eulx : «Sainte Marie, qu'a trouvé Olivier, qui est navré quasi a mort, et il veut batailler ! (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 37)
[10]» Et quant l'empereur vit qu'il ne sceut contredire que Olivier ne s'en allast pour batailler a Fyrebras, il va dire : «Je prie Dieu du firmament qu'il te doint bien besoigner, et tellement que tu puisses retourner a joye. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 38)

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