C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ayons dans 7FMR 
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[1] La femme ebrieue a deceu Nous, sanz que l'ayons apperceu ! (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 227)
[2] Et pour ce est bon que nous avisions quelz et comment faiz doivent estre les conseilliers qui sont à eslire, quoy que par l'exemple du susdit roy en ayons touchié, mais non pour tant encores à ce propos dist Aristote en son livre de Politiques : Non pas les juenes hommes soient appelléz es consaulx des princes, car, dist il, comme leur entendement ne puist encores estre perfect pour le juene aage qui trop pou leur a donné espace de moult aprendre et veoir parquoy aient grant experience pour bien congnoistre le mieulx du pis, et avec ce soit leur nature communement de chaude cole, furieuse, de grant voulenté, tost meue à pou d'achoison, tost deliberant sans consideracion, entreprenant sans circonspection à voulenté et non regart de raison, de brief conseil, de grans menaces plaines de sang, de cuidier legier tost meue à bataille et à tous soubdains faiz et autres legieretéz fait à reprouver, le conseil d'iceulx, comme par eulx et leurs consaulx soit venu maint maulx assez de foiz si que tesmoignent maintes histoires, et mesmement la Bible qui dist de Roboam qui, par croire telz conseilliers, perdi sa seignourie. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 73)
[3] Et ainsi Dieux pugnist son siecle tous les jours pour cause de la petite amour que creature humaine a l'un à l'autre oultre son digne commandement et tout à cause de ceste desloyal convoitise que chascun a de prendre sur son prouchain, et c'est parquoy pugnicion divine, quoy que pou de consideracion y ayons, nous envoye tous les jours guerres, mortalitéz, traysons et pestillences infinies, et si ne nous chastions, laquelle chose est signe d'obstinacion, qui est pechié inremissible, mais comme pou vaille parler des maladies qui ne dit des remedes bons à tenir contre celle cruelle ardeur de convoitise, m'en passeray plus briefment pour ce que aucune chose en escrips assez au plain, selon mon povre advis, en un petit traictié nomme l'Advision du Coq, lequel nom puet interpreter l'ancien nom de cestui royaume que presentay à toy meismes, Loys de France, seant en ta chambre à Saint Pol cestui present an ou temps de Karesme. soit venu maint maulx assez de foiz si que tesmoignent maintes histoires, et mesmement la Bible qui dist de Roboam qui, par croire telz conseilliers, perdi sa seignourie. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 152)
[4] or ay si grant paour que après toy nous ayons pire, que, pour ce, prie aux dieux qu'ilz te donnent loingue vie. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 78)
[5]» Car se n'est par voie d'aucune bateure, je ay grant paour que ne soions pas chastiez, car semble que n'ayons aucune memoire des Dieu vengeances, et Dieu par sa sainte clemence y vueille piteusement pourveoir ! de prendre sur son prouchain, et c'est parquoy pugnicion divine, quoy que pou de consideracion y ayons, nous envoye tous les jours guerres, mortalitéz, traysons et pestillences infinies, et si ne nous chastions, laquelle chose est signe d'obstinacion, qui est pechié inremissible, mais comme pou vaille parler des maladies qui ne dit des remedes bons à tenir contre celle cruelle ardeur de convoitise, m'en passeray plus briefment pour ce que aucune chose en escrips assez au plain, selon mon povre advis, en un petit traictié nomme l'Advision du Coq, lequel nom puet interpreter l'ancien nom de cestui royaume que presentay à toy meismes, Loys de France, seant en ta chambre à Saint Pol cestui present an ou temps de Karesme. soit venu maint maulx assez de foiz si que tesmoignent maintes histoires, et mesmement la Bible qui dist de Roboam qui, par croire telz conseilliers, perdi sa seignourie. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 156)
[6] Pour ce que cy devant fu entamée la matiere de traittier de la vertu de prudence, entrelaissié par l'abondence des autres matieres traire à ffin, à present, comme plus ayons loisir vers la fin des louenges et bons fais du sage roy, en qui nous l'avons assez prouvée estre, dirons encore d'ycelle selon les termes d'Aristote, qui dit que prudenceest es hommes ce qu'ilz deliberent par raison des choses agibles, dont proprement prudence est rigle de conseil ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 167)
[7] Car, combien que nous l'apelions «Nature» et que nous lui ayons donné ce nom, toutefois ne la voions nous mie en corps materiel. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 4)
[8] Usons des delis et douçours Du corps jusqu'a ce que li jours Luira clers, n'ayons achoison De paour, hors est de maison Mon seigneur a tout sa pecune: Jusques au decours de la lune, Ne revendra, je le sçay bien. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 189)
[9]Ayons le memoire et le sens D'acquerir ce qui tousjours dure, C'est paradis; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 240)
[10] car le plus noble membre que nous ayons, c'estle chief; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 159)

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