C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ayes dans 7FMR 
51 attestations 
 Page /6 

[1] Ayes semblablement ferme attente a ce que tu requiers, car l'oreison ne proufite, si non en tant que la foy du requerant lui donne de merite. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 164)
[2] Et n'est tu pas cellui, car comme quelconques orage ne tempeste au contraire dont as souffert assez, ne t'ait peu desmouvoir du bon desir et affection de paix entre les tiens a convenu, tant y as travaillé à l'ayde des bons loyaulx, malgré toutes repunances, que ayes obtenu selon ton bon desir ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 91)
[3] Ceste parolle, tres noble prince, se puet adrecier à toy comme à Alixandre dont il me semble certainement, veues les proprietéz de cest magnanimité ou hault corage entre toutes les vertus te estre bien seant, et semblablement à tout prince et haulte personne, et pour ce, comme tu soies cellui, est convenable t'y duire et confourmer du tout dès ta premiere juenece, non mie seulement que tu l'ayes ou saches que c'est, mais que par elle tu euvres. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 105)
[4] De charité entre les autres vertus, bon prince, te vueille souvenir selon les enseignemens de Saint Pol cy dessus en latin qui à l'espace humaine dist : Ayes charité, car c'est le bien de perfection, c'est à dire que c'est ce qui consumme et joint toutes vertus ensemble si que il s'ensuit apres d'icellui meismes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 179)
[5] Qui sera ce qui te desobeira, mais que tu ayes largement que donner ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 13)
[6] Mais l'orgueil qui se fiche en ce gras nourrissement te fait tant desirer et vouloir superflus habis, joyaulx et paremens, que a pou ne penses a autre chose, ne quoy que il doye couster ne d'ou que ilz doyent venir, convient que tu les ayes a ton vouloir. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 18)
[7] Et ad ce s'acorde le sage ou livre de Ecclesiaste, qui dit : Ayes cure de bonne renommee, car elle te demourra plus longuement que quelconques aultre tresor. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 41)
[8] Dieu eternel qui de pareil n'a poinct, Martin, beau filz, par sa grande puissance, Grace te doinct de regner en tel poinct Que de tous biens tu ayes joyssance! (LA VIGNE, S.M., 1496, 480)
[9] Entre, je le vueil, n'ayes frayeur. (Feste roys, c.1475-1500, 302)
[10] J'ay veisquuz longuement En pechier et ordure,Je te prie doulcement Qu'ayes de moy cure. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 73)

51 attestations 
 Page /6 
Fermer la fenêtre