C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ayanz dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] Prommettans yceulz preneurs, par leurs seremens et foy, chascun endroit soy, non venir contre, et rendre et restituer aus diz religieux, a leurs successeurs, et a leurs ayanz cause, tous cous, despens, dommages et interés qui faiz et soustenuz seront par leur deffaut. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 186)
[2] Savoir faisons que par devant Jaques de Saint Denys et Pierre de Louenz, clers notaires jurez, establiz de par le roy nostre seigneur en son Chastellet de Paris, personnelment establiz Henry Charles dit de Bezençon, monnoyer et bourgois de Paris, et Jehanne, sa femme, de luy auttorisiie sic souffisaument mesmement en ceste partie, demourans a Paris, si comme ilz disoient, confesserent et recongnurent, en la presence des diz clers notaires jurez comme en la nostre, eulx avoir adcensé, baillié et delessié, quitté et transporté du tout a touz jours perpetuelment, et promis a garantir, delivrer et deffendre envers touz et contre touz a leurs couz et despenz, chascun d'eulx pour le tout, de toutes debtes, obligacions, arrerages et autres empeschemenz quelconques, a Jehan le Mercier, courtillier, et a Agnés, sa femme, pour ce presens par devant les diz notaires jurez comme en droit pardevant nous, confessans avoir pris et retenu, en la presence d'iceux notaires jurez, pour eulx et pour leurs hoirs, des diz bailleurs, a droit crois de cenz ou rente perpetuele, une maison et toutes ses appartenances et appendances quelzconques, si comme elle se comporte et extent de toutes pars, en long, en lé, en haut, en bas, devant et derriers, assise a Paris, en la rue Saint Martin, hors des portes, devant les murs de la prioré Saint Martin des Champs, tenent, d'une part, aus diz preneurs et, d'autre part, a Mahi de Meaux, aboutissant derriers aus fossez du roy nossire, en la censive Saint Magloire de Paris, de la quelle maison les diz Henry Charles et sa femme avoient et ont esté jadis censiers et a present sont proprietaires, si comme ilz disoient, pour quatorze solz par. de seurcrés de cenz ou rente annuele et perpetuele que les diz preneurs par eulx, par leurs hers, successeurs et ayanz cause, en sont et seront tenuz et promistrent rendre et paier, chascun an aus quatre termes en la ville de Paris acoustumez, en et seur la dicte maison et appartenances dessus devisez, aus diz bailleurs et a leurs hers, avec et par dessus les autres charges en quoi la dicte maison et appartenances sont chargiez et estoient des avant cest adcensement envers les censiers d'icelle maison, et parmi quinze livr. par. fors, que les diz preneurs en gaigerent es mains des diz clers notaires jurez [comme en la nostre] et promistrent mettre, convertir et emploier ennom d'amandement dedanz la feste de la Saint Jehan Baptiste prochaine venant, non contrestant mutacions de monnoie ou [ordenences ou choses] a ce contraire. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 187)
[3] Savoir faisons que pardevant Jehan de Pronneroy et Phelippe du Vivier, clers notaires jurez du roy nostre sire de son Chastellet de Paris, personnelment establie Martine la Thierrie, merciere, bourgoise de Paris, femme de feu Jehan Voisin, laquelle pardevant les diz notaires jurez comme en droit pardevant nous, de son bon gré, de sa bonne volenté et certaine science, sanz force, fraude, erreur, contraincte ou decevance aucune, transporta, quitta, cessa, ottroya, mist et du tout en tout delaissa, desmaintenant a touz jours mais, perpetuelment et heritablement,a religieuses personnes et honnestes l'abbé et couvent de l'eglise de Saint Magloire de Paris, pour euls, pour leurs successeurs et ayanz d'euls cause en la ditte eglise, les huit livres six soulz huit deniers par. de cres de cens ou rente annuele et perpetuele, dont mencion est faite es lettres seellees du seel de la prevosté de Paris parmy les quelles ces presentes lettres sont annexees, que elle se disoit avoir acheté et conquesté, et de son conquest paisiblement tenir, posseoir, prendre et recevoir par chascun an, aus termes et par la maniere et sur les lieux plus plainement especifiez et esclarciz es dittes lettres parmy les quelles ces presentes sont annexees, comme dit est, avecques tout le droit, toute la proprieté, fons, possession, raison, seignorie, saisine et action quelconques que elle avoit, povoit et devoit avoir es huit livr. six soulz huit deniers paris. de cres de cens ou rente par an dessus diz, es lieux sur quoy il sont prins et euz, comme desclarci est es dittes lettres, et envers quelconques personnes et leurs biens pour raison de ce, sanz aucune chose excepter, retenir y ne reclamer pour elle ne pour ses hoirs, c'est assavoir ce present transport et delaissement fait en acquict, deducion et admenuisement de la somme de seize livres par. de cres de cens ou rente par an que elle estoit tenue, et avoit et a promis baillier, asseoir et assigner aus diz religieux, abbé et couvent, a cause et pour raison d'une chappelle ja pieça fondee et edesfiee en la ditte eglise Saint Magloire par elle et le dit feu Jehan Voisin, son mari, des le vivant d'ycellui, et pour toute sa moitié et partie de trente deux livres par. de cres de cens ou rente par an, des quelles trente deux livr. par. par an elle et le dit feu Jehan avoient douee laditte chappelle et promis faire bail, assignacion et assiete en la terre et censive d'iceulx religieux, c'est assavoir elle, de seize livr. par. par an, et ledit feu Jehan, jadiz son mari, des autres seize livr. par an pour son autre moitié. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 311)
[4] Et promist, par son serement et par la foy de son corps pour ce bailliee corporelment es mains des diz notaires jurez, que contre ce que dit est n'yra ne aler fera, en aucun temps, par elle ne par autres, pour quelque cause que ce soit, couvertement ou en appert, et a garantir laditte rente ou cres de cens par elle transportee comme dit est, de son fait tant seulement, aus diz religieux, leurs successeurs et ayanz d'eulx cause, envers et contre touz, et a rendre et paier touz couz, domages, despenz et interez qui euz et soustenuz y seroient par son deffaut ou par sa coulpe. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 312)

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