C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ayant dans 7FMR 
165 attestations 
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[1] Par dessus ce, en coulourant sa cauteleuse fourme de faire soubz auctorité divine, disoit estre ordonné de Dieu a moderer les trop grans rigueurs et aspres ordonnances dez loys de Moyse et de Jhesu Crist, et que Dieu, ayant compassion de la charge du peuple, vouloit complaire a l'inclination des hommez et leur eslargir la regle de vivre par luy qui estoit son message. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 120)
[2] Et qu'il soit vray ceste liberalité et largesse estreplus convenable à prince que autre est chose clere, car pourquoy furent establis les princes sur terre ne mais pour aidier et secourir par auctorité de puissance, de corps, de parolle, de peine, de reconfort et tout aide non pas seullement les subgiéz, mais semblablement tous crestiens, estranges et privéz, qui besoing en avoient et requerir les vendroient, si comme l'eglise se elle estoit d'aucun tirant oppressée ou foullée, dames, vesves, orphelins, autres princes crestiens guerroyéz à tort, et generalement tout homme de leur pouoir ayant juste cause et qui les en requeist, ainsi que jadis le faisoient les rommains, qui à nul ne failloient aidier doivent de leur parolle en justice soustenant, diligemment vacquier à toutes choses bonnes et prouffitables à la chose publique, pardonner voulentiers à ceulx qui se repentent et pardon requirement, octroyer graces et telz choses qui proprement affierent à prince, lesquelles, quant voulentiers et acoustumeement sont faictes, est droit liberalité. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 148)
[3] dont, toutes ces choses considerées, soient receues mes raisons pour vrayes preuves nostre tres sage roy estre vray chevalereux, ayant les condicions devant dittes neccessaires au hault tiltre de chevalerie, c'est assavoir : bonne fortune, sens, diligenceet force ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 243)
[4] et me trouvay tousjours ce jour avecques luy, ayant moins de craincte que je n'euz jamais en lieu où je me trouvasse depuis, pour la jeunesse en quoy j'estoye et que n'avoye nulle congnoissance du peril; (COMM., I, 1489-1491, 28)
[5] Luy ramentevoitcombien il estoit tenu à sa maison, car, fugitif de son père, le roy Charles, il y fut receu et nourry six ans, ayant deniers de luy pour son vivre, et puis amené par eulx jusques à Reims et à Paris, à son sacre. (COMM., I, 1489-1491, 74)
[6] mais que, à la verité, l'on s'esbahissoit assez, et mesmement chez luy, de quoy si petiz personnaiges comme les deux dessus nomméz s'empeschoyent de si grant matière, et que c'estoit chose dangereuse, encores ayant affaire à roy si liberal comme cestuy-cy. (COMM., I, 1489-1491, 78)
[7] et me semble que ung saige prince ayant povoir de dix mil hommes et façon de les entretenir est plus à craindre et estimer que ne seroient dix qui auroient chascun six mil tous alliéz et confictz ensemble, pour autant que, des choses qui sont à desmesler et à accorder entre eulx, la moytié du temps se pert avant qu'il y ait rien conclud ne accordé. (COMM., I, 1489-1491, 91)
[8] Lors congneüt ledict de Humbercourt que le peril estoit plus grant pour nous que devant, et despecha arrière ces autres quatre ostaiges qu'il avoit, portans par escript comme luy, ayant esté gouverneur de la cité pour le duc de Bourgongne, les avoit amyablement traictéz et que pour riens ne vouldroit consentir leur perdicion, car il n'y avoit guères encores qu'il avoit esté de l'ung de leurs mestiers, qui estoit des mareschaulx et des fèvres, et en avoit porté robbe de livrée. (COMM., I, 1489-1491, 113)
[9] Et, fut à cause que à l'heure du trespas de son père il fist son entrée en Gand premier que en nulle autre ville de son pays, ayant ceste oppinion que c'estoit la ville de sondict pays où il estoit le plus aymé, et que, à l'exemple de ceste là, se rengeroient les autres. (COMM., I, 1489-1491, 118)
[10] N'ayant responce à son plaisir, ledict duc se mist aux champs près la ville de Peronne, avec grant nombre de gens. (COMM., I, 1489-1491, 123)

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