| [1] | la IJ.e à ce que les innocens soient gardéz de tort et que droit leur soit fait et à tous ayans bonne cause ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 96) | | [2] | mais vous povez veoir en lisant ces choses, avecques ce que vous en sçavez davantaige, que de ces mauvais princes et autres ayans les auctoritéz de ce monde et qui en usent cruellement et tyranniquement, que nul ou peu n'en demeure impugny. (COMM., I, 1489-1491, 192) | | [3] | et s'en sont beaucoup trouvéz trompéz ayans ceste ymagination, lesquelz s'enhardissoient d'entreprendre contre luy, comme le conte d'Armygnac et autres, à qui il est mal prins: car il congnoissoit bien s'il estoit temps de craindre ou non. (COMM., I, 1489-1491, 250) | | [4] | Et pour ce qu'il estoit trève, venoit largement Angloys en la ville et se monstroient peu saiges et ayans peu de reverence à leur roy. (COMM., II, 1489-1491, 55) | | [5] | Et encores porront bien les princes prouffitera pugnir ceulz qui forfont a la justice, ayans esgard a maintz aultres gransperilz que sont advenus, dont maintes escriptures le tesmoingnent. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 16) | | [6] | et toutes mariees pour leurs douaires et elles ayans quicté a toutes successionspaternelles. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 173) | | [7] | Dont maint nobles ayans bon droit s'en sont trouvez trompez, ou par avoir trop conffiance en leurs engins, forces et oultrecuidiers; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 223) | | [8] | Tous les seigneurs haultement decorez De grans habitz a pompe solemnelle Montez dessus muletz a frains dorez, Ainsi que gens de grans biens honnorez, Ayans au roy amour continüelle, Pour estre exemps de la rigueur crüelle Que Florentins de force et vïolence Leur preparoyent par coustume annüelle, Ilz se soubmisdrent a son obeyssance. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 199) | | [9] | Ces gens passez en si pompeux arroy Incontinent sans servir d'autres metz, Vindrent les cent gentilz hommes du roy Les mieulx en point que l'on les vit jamais, Ayans habitz de divers entremetz Tant de drap d'or comme de cramoisy, Le plus exquis qui fut oncques choisy; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 214) | | [10] | et estoit establi le lieu ou l'on faisoit la chancellerie comme en France, et president en estat, comme monsieur le president de Guesnay, monsieur le chancelier et les secretaires du roy soubz luy, ayans seaulx grans etpetiz, a queue simple et double queue, donnans graces et remissions ainsi qu'en France, aubaines et forfaictures, ordonner coing a monnoies d'or, d'argent et autre metal en plusieurs sortes, comme escus, ducatz a double nom, double coing du roy nouveau fait de par luy, les armes de France d'un costé, et les armes de Cecille d'autre part, a croisette de Hjerusalem. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 257) |
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Attestation de 