C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de avroye dans 7FMR 
8 attestations 
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[1] Lors s'en va a Perrin de Sole, qui tailleur du roy estoit, et lui dist: "Perrin, mon ami, pour combien avroye je diemenche prouchain un pourpoint pour moy tout fait, qui fust de damas bien cramoisy? (LA SALE, J.S., 1456, 51)
[2] Lors s'en vat a une bourgoise de Paris, a qui le seigneur de Saintré son pere l'avoit pluseurs fois recommandé, et ly dist: "Marie de Lisle, ma bonne mere, avroye je bien deux paires de fins draps linges pour un escu? (LA SALE, J.S., 1456, 52)
[3] Et avroye trop plus chier que eussiés a faire a un homme renommé que a un josne comme vous, et pour ceste cause, ains qu'ilz vous voient, je loe et veul que avant vostre partement un mois vous envoiez un roy d'armes ou herault a la court, premiers, du roy d'Arragon, puis a celle du roy de Navarre, qui sont des Espaignes les premiers, puis a celle du roy de Castille et puis du roy de Portingal, qui sont quatre roys crestiens, presenter les lectres de voz armes, se vraiement il n'ait trouvé a l'une des premieres cours aucun chevalier ouescuier, tel que dit est, qui ait emprins de vous delivrer, duquel sur vostre chemin il vous rapportera sa lectre et son seellé. (LA SALE, J.S., 1456, 81)
[4] -- Par Dieu, fait elle, sire, il n'est ja mestier que je le vous dye, car c'est une chose, puis que je la vous avroye dite, vous n'en feriez compte et il vous sembleroit que je le feisse pour autre chose. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 7)
[5] ma cousine de tel lieu m'avoit demandé si je avroye point de robe a mes levailles, mais j'en suy bien loing, et auxi il ne m'en chault, et suy d'acord de lever demain et aille come aller pourra! (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 23)
[6] je voy bien que je avroye assez a souffrir ou temps avenir, si je avoye ou .X. ou .XII. enfans, que ja ne sera, si Dieu plest! (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 23)
[7] -- Je iroy, fait il, que je y avroye dommage, mes je revendré dedens deux ou trois jours. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 61)
[8] Dieu, comme cy a grant tresor et grant richesse qui ne pueta nully prouffiter, non a moy mesmes qui l'ay a mon commant, car plus chier avroye un bon buef cuit que tout l'avoir que je cy voy! (Bérinus, I, c.1350-1370, 236)

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