C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de avoint dans 7FMR 
1 attestations 
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[1] Ces choses donques, d'ambe part Par ces termes et par grant art En ceste forme débatues Et bien par le Juge entenduesSans la matière réfriquer, Par arguer ne répliquer, Le noble Juge et révérent, En soy mesmes considérant Comment le Roy de Paradis, Quant il forma et fist jadis Les Planètes à son vouloir, Leur ordonna tousjours mouvoir En leurs cercles diversement, Tant en commun comme autrement, Et à chascune vraiement Assigna propre mouvement, Lequel ne pevent translater Par pou mouvoir ne trop haster, Dont leur fault, selon l'ordonnance, Continuer toudis leur dance, Se joindre et desjoindre souvent Selon l'estat de leur couvent, Ne autrement ne pevent faire, Aviegne bien ou le contraire, Comme il estoit lors avenu Selon le cours qu'avoint tenu, Et, en oultre, considérant Comme aloit le cas requérantLes grans défaulx et vanité RÉgnans lors en Humanité [Sentencia] méurement, Selon l'avis du Parlement Qu'au mains la plus grosse partie Des gens devroit perdre la vie, Et par Arrest trop éminent Fut condempnée incontinent à ce faire, dedens troiz ans Prouchainement d'illec venans, Par faulx venim en l'air jeté Tant en yver comme en esté, Et l'Arrest, à bon réputé, Fut en la forme exécuté; (LA HAYE, P. peste, 1426, 38)
[2] » Voilà les parolles de Jérémie, par lesquelles il appelle manifestement aveugles et meurtriers du peuple innocent, et veautrés en sang, les prophètes et prestres qui avoint non pas tué de leurs propres mains les innocens, mais seulement par leur fausse doctrine esté cause de leur mort. (S183, 77)
[3] Car ilz avoint enseigné le peuple qu'il ne deüst craindre les Babyloniens et que Dieu le garderoit de leur tyrannie et subjection. (S183, 77)
[4] De cette tuerie, di-je, Jérémie accuse les prophètes et prestres, à cause que par leur fausse doctrine ilz en avoint esté cause. (S183, 77)
[5] Octa et Cosa furent amenés à Londres où ilz furent detenus prisonniers moult estroitement, dont fut tresmal faict, car si on les eust fait tuer comme bien l'avoint merité, ilz ne se fussent pas eslevez contre le royaulme, comme ilz firent. (S185, 244)
[6]Environ celuy temps, comme j'ay leu en aucunes cronicques, deux jeunes clers, presbtres de la cité de Nantes qui ensemble avoint estudié depuys leur enffence, promisdrent l'un d'eulx à l'autre que le premier qui mourroit se apparestroist à son compaignon, fust en veillant ou en dormant, dedans trente jours aprés son trespas. (S185, 408)

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