C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de avoient dans 7FMR 
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[1] Ung riche palais ancien avoit de coste soy, somptueusement edifié de murailles eslevees et de haultes tours, compassé, comprins et environné de diverses et differentes habitacions par engins de souverains ouvriers, enrichy d'entailleures, paintures, armoeries et autres menueries a l'ueil plaisans, mais, par negligence des maistres des oeuvres et en default de bonne reparacion, les eaues et les vens y avoient tel dommaige porté que de pluseurs lez estoit prest de fondre et verser tout jus, et n'y apparoit refection sinon aucuns appuys de foibles et petites estaies que pour passer temps et a la haste, non pas a durer, on avoit ça et la assises ou et quant la ruyne sembloit greigneur et le péril plus prouchain. (CHART., Q. inv., 1422, 9)
[2] Trop bien pourveurent a telz inconveniens les anciens Rommains quant, pour garder les parties de leur communité chascune en sa dignité et en son ordre, ilz establirent les tribuns du pueuple qui avoient office pour icellui soustenir et defendre sa franchise contre le Senat et la puissance des nobles hommes. (CHART., Q. inv., 1422, 24)
[3] Assez trouvons es histoires rommaines de malles aventures survenues aux Rommains et que Fortune avoit mis jusques au bas, mais de tant se ressourdoient ilz plus vertueusement comme le besoing les rendoit plus contrains a ce, et, s'ilz avoient perdu des chevaliers, ilz en establissoient de nouveaux et mettoient sus des gens de tous estas, mesmes des serfs, et les apprenoient et faisoient exerciter aux armes, et par la cure et ordonnance qu'ilz y mettoient s'en aidoient en leurs batailles et devenoient vaillans et hardiz, car en toutes choses usaige rent les homes seurs et hardiz et arrestez en leurs oeuvres. (CHART., Q. inv., 1422, 31)
[4] Encor, afin de monstrer par exemple, que au besoing commun des Rommains nulle chose particuliere, tant feust precieuse, n'estoit espargnee ne recelee, racompte Vegece que, comme aux engins de guerre, dont les Rommains defendoient le Capitole de Romme, feust defailli le cordage, les dames de Romme firent couper leurs blons cheveux et bailler pour faire cordes et secourir a la publique necessité, et consentirent leur plus chier et naturel adournement estre converti en rude mistere et traitié par les dures mains d'ouvriers mecaniques ce que depuis l'eure de leur naissanceavoient espargné sur leurs chiefs et de leurs mains soigneusement cultivé. (CHART., Q. inv., 1422, 31)
[5] A peu de parolles, je ose affermer que tes faiz, que chascun congnoist, me donnent plus cause de defiance vers toy que au prince ne donnent de confiance, et, se monstrer le fault, je produiroye exemples en lieu de raisons et nommeroye les lieux et les villes ou pluseurs des tiens ont habité tant come les vivres et les rappines des biens qu'ilz n'avoient pas acquiz les ont peu soustenir, mais ilz ont failly aux places quant la proye leur a failly, et prins des amis ce qu'ilz n'eussent ozé sur les ennemis chalengier pour laissier les lieux aux ennemis qu'ilz s'estoient chargez de garder aux amis. (CHART., Q. inv., 1422, 39)
[6] Et en tele voulenté fut suivy par ceulx qui avoient bon vouloir, et depuis demourerent a Rome et se releverent en leur haulte autorité. (CHART., Q. inv., 1422, 49)
[7] et, se histoires prouffitent a regectier ung pou cest orgueil, lisons Titus Livius et nous trouverons que les dictateurs et les conseulz qui conduisoient les batailles rommaines estoient souvent esleuz a Romme de vaillanz hommes que on envoioit querre es champs ou ilz faisoient les labours des terres, comme il avint de Fabricius, de Lucius Quintus et de pluseurs autres, qui neantmoins estoient si craintivement obeiz que, ou les faultes advenoient contre discipline d'armes, pitié n'y avoit lieu, lignaige ne hault port n'y donnoit faveur et prieres n'y avoient mestier. (CHART., Q. inv., 1422, 59)
[8] Plusieurs nommoient Divers princes que sages renommoient, Qui avoient amé et qui amoient, Et leurs vertuz et leurs bons sens sommoient, Et vraies fois, En les nommant sans gabe et sans truffois. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 193)
[9] La bevoient les oyseillons Aprés ce que des gresillons, Des mouschetes, des papillons Ilz avoient prins leur pasture. (CHART., L. Dames, 1416, 200)
[10] Tant recevoient De douleurs qu'elles ne savoient Par quelz lieux ja passé avoient, Ne moy mesmes n'appercevoient Jusques aprez Que je fuz d'elles au plus prez, Dessus la coste d'un vert prez, Trop mieulx odorant que cyprez. (CHART., L. Dames, 1416, 209)

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