C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de avais dans 7FMR 
2 attestations 
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[1]LII Qu'est devenu ce front poly [que j'avais moi, la belle Heaumière, dans ma jeunesse], Cheveux blons, ces sourciz voultiz, Grant entreuil, ce regard joly, Dont prenoie les plus soubtilz, Ce beau nez droit, grant ne petiz, Ces petites joinctes orreilles, Menton fourchu, cler viz traictiz, Et ces belles levres vermailles ; (VILLON, Test. M., 1461-1462, 55)
[2] LIII [Que sont devenus ] Ces gentes espaulles menues [que j'avais moi, la belle Heaumière, dans ma jeunesse], Ces braz longs et ces mains traictisses, Petiz tetins, hanches charnues, Eslevees, propres et faictisses A tenir amoureuses lices, Ces larges reins, ce sadinet Assiz sur grosses fermes cuisses Dedens son petit jardinet ? levres vermailles ; (VILLON, Test. M., 1461-1462, 55)
[3] Certainement je confesse ce point, Que quand j'étais à Galathée joint, Aucun espoir de liberté n'avais, Et en souci de bétail ne vivais : Voire et combien, que maintenant je fisse De mes troupeaux à nos dieux sacrifice, Et nonobstant que force gras fourmage Se fit toujours à notre ingrat village, Pour tout cela, jamais jour de semaine Ma main chez nous ne s'en retournait pleine. (R014, 80)
[4] Hélas Ami, tu ne savais que faire À me traiter, obéir, et complaire, Comme celui duquel j'avais le coeur. (R014, 164)
[5] Car quand je fus de mon repos lassée, En te cuidant donner une embrassée, Pour mon las coeur grandement consoler, En lieu de toi, las je vins accoler De mes deux bras la flairante ramée, Qu'autour de moi avais mise, et semée, En te disant : « Mon gracieux Ami, Ai-je point trop à votre gré dormi ? (R014, 164)
[6] Ô Terre basse, où l'homme se conduit, Réponds (hélas) à ma demande triste : Où est le corps que tu avais produit, Dont le départ me tourmente, et contriste ? (R014, 213)
[7] L'avais-tu fait tant bon, tant beau, tant miste, Pour de son sang teindre les dards pointus Des Turcs maudits ? (R014, 214)
[8] Formé l'avais beau de corps, et de face, Doux en parler, et constant en ses faits : D'honnêteté était l'un des parfaits, Car en fuyant les piquants épinettes D'oisiveté, flûtes, et épinettes Bruire faisait en très douce accordance : Du luz sonnait motets, et chansonnettes. (R014, 215)
[9] Plaisir n'ai plus, mais vis en déconfort, Fortune m'a remis en grand douleur : L'heur que j'avais est tourné en malheur, Malheureux est, qui n'a aucun confort. (R014, 347)
[10] Fort suis dolent, et regret me remord, Mort m'a ôté ma dame de valeur, L'heur que j'avais, est tourné en malheur : Malheureux est, qui n'a aucun confort. (R014, 347)

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