C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de aurois dans 7FMR 
1 attestations 
 Page /1 

[1] Et je vous dy que ma foy et ma fiance est en vous si grande que je n'en aurois jamais doubté. (BUEIL, II, 1461-1466, 257)
[2] et quand bien mon desastre seroit si grand que j'en fusse privé en ce lieu, je n'aurois point d'occasion d'y avoir regret, sinon que la perdant je perdrois le moyen de vous faire cognoistre le bien que je vous veux et la servitude que j'ay à vous,ne desirant la conserver pour aise que j'y sente, ny pour autre regard, fors que pour vous aimer, servir et honorer jusques au dernier souspir d'icelle ». (S181, 74)
[3] Et à l'instant ma dame Ysabeau, qui pensoit que la Duchesse eustprins en mauvaise part la comparaison qu'elle avoit faicte d'elle et de son frere, quelque peu irritée de cela, luy dist : « Ma dame, vous me pardonnerez si je me suis de tant oubliée que d'oser egaler vostre beauté à la sienne, de laquelle s'il estoit recommandé seulement, j'aurois honte comme soeur de l'avoir ainsi publiée en lieu où il est incogneu ; (S181, 174)
[4] La recordation desquelles choses (ce me semble) doit maintenant livrer un si dur assault à la porte de vostre conscience que, rompant le voile de vostre tendre cueur, vous preniez desormais pitié et compassion de mon estrange et cruelle fortune, laquelle n'est pas seulement reduicte à la misericorde d'une tresdouloureuse prison et au pouvoir d'un sanglant et impitoyable tyran, mais qui pis est, au continuel hazard d'une honteuse mort à laquelle je n'aurois regret, et de long temps l'eusse avancée par mes propres mains pour trouver repos en l'autre vie, sans qu'en mourant j'eusse laissé une eternelle tache à ma renommée et un perpetuel heritage d'infamie aux miens. (S181, 203)
[5]- Je le te diray, mais garde toy bien de l'apprendre, quelque chose qu'il y ait, à personne du monde, pour paour que ceulx ausquelz tu l'aurois apprins ne nous desrobassent. (S182, 332)
[6] Madamoiselle et bien aymee seur, combien que j'aurois un desir singulier de vous voir et qu'il me face bien mal d'estre frustré de l'esperance que j'en avoye conceu, toutefois je rens graces à nostre Seigneur de l'ouverture qu'il vous a faicte que, sans vous eslongner des vostres, il vous est permis de l'adorer en pure conscience et hors des pollutions de l'idolatrie en laquelle vous avez esté captive. (S583, 54)
[7]Combien j'aurois grand desir, si c'estoit le plaisir de Dieu, d'estre avec vous trois ou quattre jours pour deviser de bouche plustost que d'escrire. (S583, 80)
[8] Et de moy, j'aurois à ronger mes ongles en plus de centz passages, si nous ne conferions ensemble pour resouldre d'un commun accord de ce qui seroit bon dire ou omectre. (S583, 84)
[9]Ce qui m'avoit esmeu de vous faire instance de la maison estoit que je crains la honte que j'aurois, si d'adventure vous arriviez par deçà, et que ne trouvissiez logis prest, car les reparations que le maistre y vouldroit faire ne sont pas pour l'approprier à vostre usaige. (S583, 162)
[10] et que si vous passiez cent fois, j'aurois moins d'accointance avec vous qu'avec tous ennemis manifestes, puis qu'en vous monstrant ainsi famillier vous estiez, selon qu'on m'avoit rapporté depuis, le prescheur des louanges de Castalio, lequel est si pervers en toute impieté,que j'aimerois cent fois mieus estre papiste : comme la verité est. (S583, 206)

Fermer la fenêtre