C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de audit dans 7FMR 
2215 attestations 
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[1] Le roy Henri, qui encores est, qui s'atribua la couronne, vid desditz livres et dictiez que j'avoie ja plusieurs envoiez, comme desireuse de lui faire plaisir, audit conte. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 112)
[2] Ne fut ce pas voirement evident signe de haineuse envie de la perverse contre moy quant, tost aprés que le tres venerable et puissant noble prince Phelippes, duc de Bourgongne, qui frere fut audit saige roy, m'ot par l'acointance de mes dis livres et volumes prise a amour, lesquelz ne lui avoie pou de temps a encore presentez, comme je ne les reputasse dignes d'estre ouvers en la presence de sa saigesce, mais comme sa benigne clemence - plus considerant, je croy, la constance de mon labour que grant soubtilleté estre en mon oeuvre, comme elle n'y soit moult - les eut agreables, si comme me apparu par la louenge de sa parolle et plus par le effait de son bon et grant secours a l'estat non de moy seulement maiz de mon dit filz de lui retenu a gaiges et bien amé serviteur - et moy semblablement a qui avec les autres bienfais tant daigna reputer mon savoir que il de sa bouche me charga, que je tins a grant grace, comme il desirast que la belle vie et notables fais du saige roy sus dit fust en propre volume mise en registre affin que perpetuelle memoire demourast au monde par bon example de son noble nom, que je compillasse desdictes choses certain volume -, helas! (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 114)
[3] Quelque trois jours après, arrivèrent audit lieu de Lisle les embassadeurs du roy, où estoit le conte d'Eu, le chancellier de France appelé Morvilier et l'evesque de Narbonne; (COMM., I, 1489-1491, 4)
[4] Pour lesquelles causes, ledit roy, soy trouvant chargé de ce cas (contre verité, comme il disoit), requeroit audit duc Philippe que ce messire Olivier de la Marche luy fust envoyé prisonnier à Paris pour en faire la pugnition telle que le cas le requeroit. (COMM., I, 1489-1491, 5)
[5] et, avecques le cardinal Balue et autres envoyéz, signifièrent audit duc de Bourgongne comme les Liégeoys estoient alliéz du roy et comprins en sa trefve, et l'advertissant qu'il leur donneroit secours en cas que le duc de Bourgongne les assaillist. (COMM., I, 1489-1491, 102)
[6] et tellement fut conduycte ceste matière par aucuns des dessusdictz ostaiges, qui faisoient au contraire des premiers dont j'ay parlé, et recongneürent la grace que on leur avoit faicte et menèrent trois cens hommes des plus grans de la ville en chemise, les jambes nues et la teste, lesquelz apportèrent audit duc les clefz de la cité et se rendirent à luy et à son plaisir, sans rien reserver, sauf le feu et le pillaige. (COMM., I, 1489-1491, 111)
[7] Le lendemain au point du jour vindrent plusieurs des ostaiges dire audit seigneur de Humbercourt qu'ilz luy prioyent qu'il voulsist venir au palais, où tout le peuple estoit assemblé, et que là voulsist jurer les deux pointz dont le peuple estoit en doubte, qui estoit le feu et le pillaige, et que, après, ilz luy bailleroient ung portal. (COMM., I, 1489-1491, 114)
[8] Incontinent vindrent ces nouvelles audit duc de Bourgongne, qui fut fort sollicité et prié des ducz de Normandye et de Bretaigne. (COMM., I, 1489-1491, 122)
[9] et depuis se pacifia ce duc Sigismond avec les Suysses, et osta audit duc ladicte conté de Ferrette et retint son argent; (COMM., I, 1489-1491, 140)
[10] et en advindrent des maulx infiniz audit duc de Bourgongne. (COMM., I, 1489-1491, 140)

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