C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de as dans 7FMR 
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[1] Tu te plains de moy et cries a Dieu venjance des maulx que tu mesmes t'as pourchacé, mais tu ne te juges pas de ta mesmes coulpe, ainçois faiz la clamour et le bruit des presentes pertes et afflictions sans ramentevoir tes faultes passees qui en sont la cause. (CHART., Q. inv., 1422, 25)
[2] Souviengne toy en combien grant ingratitude et voulenté injurieuse follement affectee tu as souffertet passé la grant doulceur de paix, la sceurté de justice et habondance de biens, qui depuis trante ans jusques a l'entree des guerres a duré en ce royaume; (CHART., Q. inv., 1422, 25)
[3] Par toy et par les partiz que tu as choisiz folement et soustenuz de obstinee voulenté est ceste guerre sourse et aggravee, et n'as oncques cessé jusques a ce que ta parfaicte paix a esté troublee et muee en trescruelle division. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[4] Par toy et par les partiz que tu as choisiz folement et soustenuz de obstinee voulenté est ceste guerre sourse et aggravee, et n'as oncques cessé jusques a ce que ta parfaicte paix a esté troublee et muee en trescruelle division. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[5] Or en as tu assez et plus que porter n'en peus. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[6] Tu l'as provoquee et appelee a toy, si fault que tu en seuffres les aguillons et les pointures, car qui pourchasse guerre la doit querir par tele condicion qu'il se submete aux males aventures qui de guerre naissent. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[7] De rechief, pour ce que tu te plains si trestristement qu'il semble que nul ait douleur ou mesaise fors que toy mesmes et ne comptes a rien les autres fortunes qui souvent aviennent a ung chascun, et combien que chascun son dueil plaigne, ne penses tu pas que les nobles hommes en leur estat aient a souffrir autant que tu as? (CHART., Q. inv., 1422, 28)
[8] O constance, treslouable vertu et digne de memoire perpetuelle, par qui les seigneuries sont faictes longuement durables et les hommes, quoy qu'ilz seuffrent, eschappent a honneur des dangiers de perverse fortune, bien as trouvé peu de couraiges françois qui ta doctrine aient en ces merveilleux dangiers de guerre ensuye, et bien heureux sont ceulx qui, en si griefve tempeste et troublee confusion, se sont maintenuz sans reprouche. (CHART., Q. inv., 1422, 30)
[9] Et qui est cause de telz commencemens ne doit pas estre descoulpez, desquelles doncques, se tu me blasmes que en si dure adversité je ne puis pacience garder et en tes haultes prosperitez tu n'as peu retenir atrempance ne moderacion, ton inconstance doit estre dicte mendre que la mienne et ton excusation mains recevable de tant comme ton sens et ton autorité est greigneure. (CHART., Q. inv., 1422, 38)
[10] Assez me vueil de ceste chose taire a poy de parler, mais a ce que tu diz que aucuns des miens font les maulx soubz umbre de toy, telz qu'ils sont tu les as faiz et de ce qu'ilz fonttu dois porter le faiz. (CHART., Q. inv., 1422, 39)

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