C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de aras dans 7FMR 
143 attestations 
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[1] Mais, par contrainte, a ce venue Suis adés, n'onques amistié N'oz a nul telle que pitié Eusse de son fait, en nul cas, Mais Amours est ton advocas, A present, qui ne veult souffrir Que je te laisse a mort offrir Amis Jason, et, se promettre Me veulx, et sur sains ta main mettre, Qu'a tousjours mais tout mien seras, Ne ja autre n'espouseras, N'aras autre dame, n'amie, Je feray tant, ne doubtes mie, Par l'art de mon enchantement Que tu conquerras prestement La toison, ou pris as la voye ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 38)
[2] Ces IIIJ. principaulx membres de justice, lesquelz apres s'estendent en plusieurs parties selon les divers cas tu aras en toy se es ameur d'icelle, si que dit est, mais pour les mectre à effect, pour ce qu'il est impossible que un seul prince peust souffire en plusieurs lieux, lui convient pour mectre en son lieu divers menistres et lieuxtenans en toutes ses juridicions espandus. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 96)
[3] Et pour ce que suivre la voye de ceste vertu pour sa noblesse, et fuir la trace de mençonge pour sa grant vilté et lait non est chose propre plus à prince qu'à quelconques autre homme, disoit Jhesus filz Sirach : Devant toutes euvres soit veritable parolle, c'est à entendre qu'en tout quanque tu aras à faire verité soit tousjours devant, comme il ne soit quelconque chose plus vituperable, tant inpartinant, ne de plus mal renommée,ne plus lait que à dire que un prince soit mençongier. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 162)
[4] Certes non, ne mais en tant que tu en porteras la charge de ce que mal acquis et mal usé l'aras. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 17)
[5] Adont m'esbahi ou j'estoie, Et celle vit que un pou doubtoie, Si me dist : Fille, n'aies doubte, Car bien te conduiray sanz doubte, Si te monstreray maint notable Lieu qui au veoir t'iert delitable, Et toute ta vie en arasJoie apres, quant veu l'aras. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 51)
[6] Adont m'esbahi ou j'estoie, Et celle vit que un pou doubtoie, Si me dist : Fille, n'aies doubte, Car bien te conduiray sanz doubte, Si te monstreray maint notable Lieu qui au veoir t'iert delitable, Et toute ta vie en arasJoie apres, quant veu l'aras. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 51)
[7] Car je n'aras telle appuiance En tes biens ne en ton avoir, Qu'ades ne voulsisses savoir Plus que ne fais, et par nature Desire savoir creature. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 220)
[8] Marie toy, c'iert grant savoirs: Tu aras assez filz et filles Qui repeupleront maintes villes, Et sera tes noms celebrez Et tes linaiges honourez; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 16)
[9] Se tu la prens, qu'elle soit belle, Tu n'aras jamais paix a elle, Car chascuns la couvoitera, Et dure chose a toy sera De garder ce que un chascun voite Et qu'il poursuit et qu'il couvoite, Car tu as contre toy cent oeulx, Et li desirs luxurieux Est toutes fois contre beauté, Qui est contraire a chasteté. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 56)
[10] Quant tu aras et fille et fil, Lors te croistera cusançon: S'ilz sont grans et font meffaçon, Et ilz moeurent honteusement, Tu seras tousjours en tourment. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 69)

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