C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ara dans 7FMR 
380 attestations 
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[1] Or le fault estre en doubte des amis, De bruit de gens, de rapport d'ennemis, Obeïssant, triste, coy et remis, Son cuer mater, Dangier cherir et envïeux flater Qu'ilz ne puissent de lui mal relater Et la grace Male Bouche achater Par quelque don, Dont ja n'ara bienfait ne guerredon. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 188)
[2] Au moins la bouche le taira, Et le semblant faire laira Par lequel puet estre elle ara Appercevance Que je n'ay si non desplaisance; (CHART., L. Dames, 1416, 206)
[3] Ne sa diverse Fortune n'ara ja tele erse Sus nostre amour qu'elle renverse Noz volentez a la reverse, Et quant vourroit Faire du pis qu'elle pourroit, Nostre amour tousjours demourroit Ou chascun de nous deux mourroit. (CHART., L. Dames, 1416, 233)
[4] Toute l'amour lui demourra Pour tous les deux, Car s'il se deult et je me deulx, Le derrenier mort d'ambedeux Ara les couroux et les deulx Que l'autre tient; (CHART., L. Dames, 1416, 246)
[5] Maiz quel vaillance Ara homme en guerre a oultrance, S'il ne puet avoir la constance De tenir sa lengue en souffrance? (CHART., L. Dames, 1416, 280)
[6] Ja n'y ara chose celee. (CHART., L. Dames, 1416, 285)
[7]Rien ne pourroit un bon cuer empirer S'il ayme Honneur, ne jamais n'ara honte, Car c'est le bien qui les autres seurmonte. (CHART., B. Nobles, c.1424, 398)
[8] Nul ne voise a eulx sanz argent, Mais, quant par dons on les affaitte, La besongne sera bien faite A cil qui a beau don donné, Et trop de legier pardonné A cellui qui ara meffait Et sera delivre de fait. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 68)
[9] Et s'il est duc ou connestable, Tout soit il moult entremettable D'armes et en sache l'usage Et en tous cas prudent et sage, Si ne peut il riens a chief traire, Se Fortune lui est contraire, Car tout lui vendra mal a point, Nonobstant qu'il ne faille point A ses batailles ordener Et a ses gens bien gouverner, Se Fortune le gieu ne taille, Le pis ara de la bataille ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 88)
[10] ainsi sert de tel mais Fortune ceulx qu'elle surmonte, Et puis tout a coup les affronte Par un coup de mesaventure, Et les ara, par avanture, Gardez en de plus grans perilz .C. foiz, sanz qu'ilz soient peris ; lui vendra mal a point, Nonobstant qu'il ne faille point A ses batailles ordener Et a ses gens bien gouverner, Se Fortune le gieu ne taille, Le pis ara de la bataille ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 185)

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