| [1] | Donques, haute princesse, je, ton humble servant, meu de pitié et de loyale et vraie affection, comme dès pieça ceste present oeuvre je eusse encommenciée, dont l'excusacion de plus tost n'avoir achevé diray en la fin, mais, comme mieux vaille tart que jamais et qu'encores nesoit (dont il me poise) si comme sont faucilles après aoust, veu la male disposicion du temps qui adès continue (Dieu par sa grace y vueille brief remedier! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 17) | | [2] | et dit premierement comment on doit faire nefz et galées, que ou mois de mars et d'avril, que les arbres commencent avoir habondance de humeurs, on ne doit mie taillier les arbres, dont les nefz doivent estre faites, ains les doit on entaillier ou moys d'aoust ou de juillet, quant humeur des arbres commence à sechier ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 240) | | [3] | par quoy comme ou moys d'aoust, l'an dessus dit .LXXVIII., lui fussent envoyés de par les cardinaulx certains messages, comme l'evesque de Famagoste et autres religieux maistres en theologie, avecques lettres closes et ouvertes de par le coliege des cardinaulx seelées de leurs seaulx, affermans et certifians le dit Barthelmi non estre pape, mais avoir esté faite la nominacion par oppressée violence, comme il pourroit estre certefié par les diz messages porteurs des lettres, adonc le sage roy, pour avoir regart et advis bien au vray sur ceste chose, manda prelaz, arcevesques et evesques de son royaume, et tous les souverains clers, maistres en theologie et aultres docteurs pris es Universitésde Paris, d'Orliens, d'Angiers et autre part, partout où il les pot sçavoir, et assembler les fist. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 141) | | [4] | quant à l'aide, que il estoit voir que ou mois d'aoust precedent le roy avoit aidié les cardinaulz d'une grant finance et mandé aux gens d'armes nez de son royaume, qui oultre les mons estoient, que ilz fussent en l'aide des diz cardinaulz, et que ce avoit il fait pour pourveoir à la seurté des diz cardinaulx, pour les mettre hors de peril ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 143) | | [5] | -- Noz barrières ainsi faictes, comme vous avez ouy, vindrent l'endemain les deux roys, etfut l'an mil quatre cens LXXV, le XXIXe jour d'aoust. (COMM., II, 1489-1491, 62) | | [6] | -- Pour continuer les memoires encommancés, vous vueil dire comme advint que le roy Charles VIIIe, de present regnant, entreprint son voyage d'Ytalie, auquel je fuz, et partit de la ville de Vienne, qui est en Daulphiné, le XXIIIe jour d'aoust, l'an MCCCCIIIIxxXIIIIe, et fut retourné en son pays envyron le moys d'octobre MCCCCIIIIxxXV. (COMM., III, 1495-1498, 1) | | [7] | à la fin, le roy ala à Vienne en Daulphiné, envyron le commencement d'aoust oudit an, et là venoient chascun jour nouvelles de Gennes, où fut envoyé le duc Loys d'Orleans de present regnant, homme jeune et beau personnaige, mais aymant son plaisir. (COMM., III, 1495-1498, 31) | | [8] | Toutesfoiz le sens faillit audit general, voyant que tout homme saige et raisonnable blasmoit l'alée du roy de par delà, pour mainte raison et aussi estre là au moys d'aoust, sans argent ne tantes neaultres choses necessaires. (COMM., III, 1495-1498, 34) | | [9] | -- Et, pour conclure, le roy partit de Vienne le XXIIIe jour du moys d'aoust MCCCCIIIIxxXIIII, et tira droit vers Ast. (COMM., III, 1495-1498, 36) | | [10] | A Dreux, ce ixe d'aoust. de Vienne le XXIIIe jour du moys d'aoust MCCCCIIIIxxXIIII, et tira droit vers Ast. (0304, 163) |
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Attestation de 