C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ancrer dans 7FMR 
6 attestations 
 Page /1 

[1] Il convient, sans plus de sejour, PATER SANCTE, vous consacrer Pour le peuple d'icy autour En vostre obeyssance ancrer. (LA VIGNE, S.M., 1496, 417)
[2] mais le sabelon estoit assés ferme et bon pour ancrer et sans peril. (FROISS., Chron. D., p.1400, 74)
[3] Mais d'ancrer, se le conseilliez, Soions prez et appareilliez Cy en ce lieu. icy autour En vostre obeyssance ancrer. (Mir. emper. Romme, 1369, 286)
[4] Sire, dist le maistre de Rodes, il seroit bon de ancrer a ce petit port, tant que nous eussions envoyé au Limesson pour savoir des nouvelles, et savoir se ilz nous vouldront recevoir pour mettre nostre navire a sauveté dedens leur encloz. (ARRAS, c.1392-1393, 91)
[5] Soient tous maistres de gouverner leurs voilles, tirer cordes à point et lascher, ancrer et desancrer, si que le besoing est; (BUEIL, II, 1461-1466, 56)
[6] Dont mirent leurs mains tuit cil qui estoient dedens la nef a l'ancre, et la getterent dedens la mer pour ancrer, mais onques pour ce la nef ne mua son erre, ains couroit tousjours de plus en plus. (Bérinus, I, c.1350-1370, 215)
[7] Nous allasmes premierement ancrer à la Rade de Caulx, qui est une lieuë en mer par-delà le Havre de grace : et là, selon la façon des mariniers entreprenans de voyager en pays lointains, après que les maistres et Capitaines eurent fait reveuë, et sceu le nombre certain tant des soldats que des matelots, ayans commandé de lever les ancres, nous pensions dés le soir nous jetter en mer. (S746, 114)
[8] Suyvant donc ce que j'ay touché au premier chapitre de ceste histoire, et que je descriray encor cy apres plus au long, ayans trouvé Villegagnon habitué dés l'année precedente en une petite isle située en ce bras de mer : apres que d'environ un quart de lieuë loin nous l'eusmes salué à coups de canon, et que luy de sa part nous eut respondu, nous vinsmes en fin surgir et ancrer tout aupres. (S746, 160)
[9] La sonde donc estant un engin de plomb, fait de lafaçon d'une moyenne quille de bois, dequoy on jouë ordinairement és places et jardins, percée qu'elle est par le bout plus pointu, apres que les mariniers y ont passé et attaché autant de cordeaux qu'il faut, mettant et plaçant du suif ou autre graisse sur le plat de l'autre bout : quand ils approchent le port, ou estiment estre en lieu où ils pourront ancrer, la filant et laissant ainsi filer jusques en bas, quand ils l'ont retirée, s'ils voyent qu'il y ait du gravier fiché et retenu en ceste graisse, c'est signe qu'il y a bon fond : car autrement, et si elle ne rapporte rien, ils concluent que c'est fange ou rocher, où l'ancre ne pourroit prendre ny mordre, et partant faut aller sonder ailleurs. (S746, 523)

Fermer la fenêtre