C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de aies dans 7FMR 
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[1] Dist le saige : Aies en souspeçon cellui qui moult t'enquiert de savoir ton secret s'il n'est bien ton ami, et qui qu'il soit sache de ses condicions ains que riens lui dies, et caultement t'en gardes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 171)
[2] Donques, bon prince, à dire en brief, afin que prolicité de langaige ne rende à mes escriptures ennuy au lire ou ouir, te plaise en sur que tout retenir ces belles parolles d'Aristote cy dessus alleguées, qui grant consommacion de choses utilles et bonnes enportent, lesquelles il disoit à son disciple Alixandre qui puis seigneuri tout le monde : Soies piteux, dist il, aies l'ueil et regart à droit et raison, enqueir des sciences, amolis ton yre par prieres, repren les coulpables par droite justice. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 180)
[3] Car meismes dit l'Ecclesiaste: Aies cure de bonne renommée. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 31)
[4] Et est l'argument que Boece en son livre de Consolacion met que Philosophie entre les autres raisons de reconfort lui proposa et mist au devant, quant lui ramenteut les enfans qu'il avoit, c'est assavoir que comme il n'ait esté ne soit quelconque creature tant delaissiée de toute bonne fortune que demouré ne lui soit aucun residu de cause de reconfort, à laquel chose, tres noble dame, la Dieu grace, tu n'as pas failli, ains, Dieux mercis, en as largement en pluseurs manieres et meismement plus que communement autres dames n'ont, lesquelles choses non recongnoistre seroit ingratitude, qui est grant pechié, et pourtant soit averti ton bon courage, et aies à memoire, en merciant Dieu, et meismement pour ton reconfort contre les assaulx et pointures de tribulacion, quant elles t'oppressent, les tres grans et nobles benefices que as receus de ton Createur (qui t'en doint bien user! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 33)
[5] Escript à Paris par moy Cristine de Pizan, ton humble et obeissant, suppliant humblement que à mal tu n'aies ne moins gré ne m'en saches se plus tost n'as de moy eue ceste present epistre, laquelle ta benignité vueille en gré recevoir, et me soit du default de tant yavoir mis, quoyque dès pieça elle feust pour toy en ma pensée, s'il te plaist, souffisant excusacion pluseurs grans ennuis et troubles de courage, qui à cause de maints desplaisirs qui depuis le temps que je le commençay, qui fut dès pieça, ont mon povre entendement, pour sa foiblece, tenu si empeschié en tristes ymaginacions et pensées qu'il n'a esté en ma puissance de plus tost l'avoir achevé que à cestui .XX. jour de janvier l'an mil CCCCXVII. tres grans et nobles benefices que as receus de ton Createur (qui t'en doint bien user! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 52)
[6] Adont m'esbahi ou j'estoie, Et celle vit que un pou doubtoie, Si me dist : Fille, n'aies doubte, Car bien te conduiray sanz doubte, Si te monstreray maint notable Lieu qui au veoir t'iert delitable, Et toute ta vie en arasJoie apres, quant veu l'aras. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 51)
[7] Comme Ycarus ne cherras mie, Car a cire qui tost s'esmie Tu n'as pas eles atachees : Si n'aies doubte que tu chees. doubte, Si te monstreray maint notable Lieu qui au veoir t'iert delitable, Et toute ta vie en arasJoie apres, quant veu l'aras. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 75)
[8] mais, selon l'entencion de nostre rural cours, c'est assavoir de ce qui touche à mouralement vivre, le bien de renommée acquis par vertu peut estre attribué à l'acquerant noblece de courage, et pour ce est dit (Ecclesiaste, XLI) «Aies cure de bon nom, car il te remandra plus que nul tresor precieux» ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 10)
[9] L'empereur, qui moult le prisa, le fist suivre et ramener à seurté et lui dist : «Tu, qui as plus doubté offenser Dieu que encourir mon yre, es digne que ta coustance te soit cause de merite, et pour ce vueil que tu aies le premier eveschié, qui sera vacant ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 102)
[10] Si te merci, ma bien amee, en fin de mes parolles, de ta loial amour et compaignie, laquelle te pri que ne me faille jusques a la fin, non obstant que d'ailleurs tu soies requise et que de moy et des miens tu aies petiz emoluemens, mais ton bon courage ne vueille delaissier la nourriture de son enfance. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 49)

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