C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de aiant dans 7FMR 
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[1] " Lors dist en beaulx et piteux termes, Aiant aux rïans yeulx les lermes, Qui de plorer furent enfermes: " Haa, Destinee Tresdure, et maudicte journee Douloureuse, mal fortunee Qui toute ma joie as tournee En desconfort! (CHART., L. Dames, 1416, 214)
[2] Or est noiant, Dont ma vie m'est ennoiantSans la sienne, car plus aiant Fust de bien, et mieulx fust soiant. (CHART., L. Dames, 1416, 227)
[3] mais bien luy pouvoit le roy faire ceste grace que de commectre quelcun à le recepvoir: car, luy estant en la tutelle de sa mère, je la receüz en son chasteau de Milan, comme aiant la tutelle de son filz, moy estant ambassadeur de par le feu roys Loys et aiant charge expresse à ce faire. (COMM., III, 1495-1498, 22)
[4] mais bien luy pouvoit le roy faire ceste grace que de commectre quelcun à le recepvoir: car, luy estant en la tutelle de sa mère, je la receüz en son chasteau de Milan, comme aiant la tutelle de son filz, moy estant ambassadeur de par le feu roys Loys et aiant charge expresse à ce faire. (COMM., III, 1495-1498, 22)
[5] -- Ceste dame, comme dit est, aiant emprins, pour quelconque occasion que ce fust, de jamais plus soy marier, et non obstant ce, elle aiant son cuer en diverses pensees, entre lesquelles par maintes fois se pensa qu'elle vouloit en ce monde faire d'aucun josne chevalier ou escuier un homme renommé, et en celle pensee s'arresta totalement. (LA SALE, J.S., 1456, 6)
[6] -- Ceste dame, comme dit est, aiant emprins, pour quelconque occasion que ce fust, de jamais plus soy marier, et non obstant ce, elle aiant son cuer en diverses pensees, entre lesquelles par maintes fois se pensa qu'elle vouloit en ce monde faire d'aucun josne chevalier ou escuier un homme renommé, et en celle pensee s'arresta totalement. (LA SALE, J.S., 1456, 6)
[7]" -- "Oïl, mon ami," dist elle, "car vous estes tel que je veul, il m'est advis que le plus tost que vous pourrez, aiant le bon vouloir et congié de Monseigneur, que vous envoiez voz lectres d'armes es quatre cours desdiz quatre roys par quelque herault ou poursuivant qui vous apporte sur le chemin la response. (LA SALE, J.S., 1456, 85)
[8] Et quant il eust au roy, puis a la royne faites les reverences, qui tresgrant joye lui firent, lors va a Madame, qui de joye avoit tant que a peine savoitsoy maintenir, combien que comme saige dame qu'elle estoit sa tres entiere joye elle celoit, puis va aux autres dames, qui tresgrant joye lui firent, lesquelles aiant toutes baisies, lors pour sa venue la royne commanda a densser, et endemantiers que les dansses estoient, Madame, qui avec la royne seoit, lui dist: "Hé! (LA SALE, J.S., 1456, 139)
[9] Pour ce vous prie que entendis que Dieu, Nostre Dame et bonne fortune sont pour vous, que, aprés le bon congié de monseigneur le roy, que trois jours de la sepmaine de ce premier mois de may, aiant loyal saufconduit du roy d'Engleterre, vous tenez un pas entre Gravelingnes et Calaiz, ou n'a que trois lieues et tout plain chemin pour recevoir a la jouste de guerre un chevalier ou escuier, seullement le premier que a l'un de ces trois jours de la sepmaine se vendra sur les rens presenter a cheval, armé et en selle de guerre, pour courir contre vous, et vous contre lui, X coursses de lances, toutes d'une mesure, si vraiement que l'un de voz deux eust premier bien rompu trois lances, ou fust essonnyé du corps. (LA SALE, J.S., 1456, 173)
[10] -- Damp Abbés, aiant oyes les nouvelles et parolles de son couvent, leur respondit:"Prieurs, alez au couvent et leur dictes que ce que j'ay fait n'a esté que par joieuseté, et qu'ilz ne s'en soussient, car avant qu'il parte je mectray bonne fin en tout. (LA SALE, J.S., 1456, 285)

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