C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de adressez dans 7FMR 
7 attestations 
 Page /1 

[1] dame des haulx cieulx lassus, Qui adressez les forvoiez, A tele adresce m'avoiez Qu'eschaper puisse ceste nuit A sauveté, quoy qu'il m'ennuit Que ci demourer me conviengne. (Mir. st J. Paulu, c.1372, 107)
[2]Sire, pour Dieu vous vueil requerre Et pour la doulce mére Dieu, Que se vous savez aucun lieu Près de ci ou a vendre truisse Chose nulle dont vivre puisse, Adressez m'y. (Mir. fille roy, c.1379, 54)
[3]En celle saison, qui fut l'an quarante et trois, la duchesse de Bourgoingne, moult grandement accompaignée, et principallement des deux nepveurs du duc, le baron de Beaujeu, filz du duc de Bourbon, et Adolf, monseigneur de Cleves, lesquelx commençoient desjà à prendre cueur et estoient bien duictz et bien adressez, se tira à Chalon en Champaigne, devers le Roy de France, qui recuillit ladicte duchesse moult honnorablement. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 54)
[4] Et devez sçavoir que le Roy d'Arragon le festoya et receut moult honnorablement, tant pour l'amour qu'il avoit à la maison de Bourgoingne, comme pour l'honneur de la personne dudit duc de Cleves, qui fut de soy ung des beaulx, des saiges et des bien adressez princes de son temps. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 204)
[5] Iceulx frere et seur furent depuis moult bien adressez de vertuz et de bonnes meurs, et furent enfans au duc de Coymbres mort et occiz en Portugal, et nepveur et niepce à la duchesse Ysabel de Bourgoingne, et chassez et exilezde leurs seigneuries et heritaige, comme il est cy dessus escript; (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 210)
[6]Choisissez bien les endroits de voz terres les plus proprespour les fruits, grains, et pour la prairie, et adressez vostrevigne à l'aspect de midy, et pour plaisir semez ou plantezquelque seconde touche de bois du costé de septentrion,pour la defense contre le froid. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 4 r°)
[7] Et comme (quelques jours apres) les amans, se sentans aguillonnez d'une amour plus forte, s'estoient adressez à luy sous le voile de confession, attestans tous deux par serment qu'ils estoient mariez, et que, s'il ne luy plaisoit solenniser leur mariage en face d'Eglise, ils seroient contraints d'offenser Dieu et vivre en concubinage. (S181, 116)

Fermer la fenêtre