C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de achetteurs dans 7FMR 
8 attestations 
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[1] Savoir faisons que par devant Michault Boyleaue, clerc à ce commis soubz Pierres Cotelle, tabellion juré et establi en la dicte chastellenie pour tres excellente princesse Madame Katherine, royne d'Angleterre, furent presens en leurs personnes Jehan de Veronne escuier, à present demourant à Longchamp, et demoiselle Jehanne de Malrepast, sa femme, icelle deuement auctorisée de son dit mary en ceste partie, les quelz sur ce bien conseillez à grant et meure deliberation et sans aucune fraude ou deception recongneurent et pour verité confesserent eulx evoir vendu, quittié, cedé et delaissié et du tout en tout transporté des maintenantà tous jours à fin d'eritaige perpetuel tant pour eulx comme pour leurs hoirs ou ceulx qui d'eulx auront cause, pour le temps advenir, à Thomas Tonqueby, escuyer, et à damoiselle Symone Rougault sa femme à present demourant à Montrosey, achetteurs, pour eulx, leurs hoirs, ou aians cause, c'est assavoir vint cinq livres tournois de rente que les dits verdeurs à cause de la dite femme disoient avoir droit de pretendre avoir, cueillir et recevoir par chacun an en et sur les heritaiges et par vertu des lettres par mi lesquelles ces presentes sont annexées, lesquelles lettres les vendeurs baillent aus dits achetteurs, pour garandie de la dicte vendue, si non en tant comme il y peut avoir de leur fait et obligation. (6205, 486)
[2] Savoir faisons que par devant Michault Boyleaue, clerc à ce commis soubz Pierres Cotelle, tabellion juré et establi en la dicte chastellenie pour tres excellente princesse Madame Katherine, royne d'Angleterre, furent presens en leurs personnes Jehan de Veronne escuier, à present demourant à Longchamp, et demoiselle Jehanne de Malrepast, sa femme, icelle deuement auctorisée de son dit mary en ceste partie, les quelz sur ce bien conseillez à grant et meure deliberation et sans aucune fraude ou deception recongneurent et pour verité confesserent eulx evoir vendu, quittié, cedé et delaissié et du tout en tout transporté des maintenantà tous jours à fin d'eritaige perpetuel tant pour eulx comme pour leurs hoirs ou ceulx qui d'eulx auront cause, pour le temps advenir, à Thomas Tonqueby, escuyer, et à damoiselle Symone Rougault sa femme à present demourant à Montrosey, achetteurs, pour eulx, leurs hoirs, ou aians cause, c'est assavoir vint cinq livres tournois de rente que les dits verdeurs à cause de la dite femme disoient avoir droit de pretendre avoir, cueillir et recevoir par chacun an en et sur les heritaiges et par vertu des lettres par mi lesquelles ces presentes sont annexées, lesquelles lettres les vendeurs baillent aus dits achetteurs, pour garandie de la dicte vendue, si non en tant comme il y peut avoir de leur fait et obligation. (6205, 486)
[3] Ceste presente vendue faicte moyennant et par my le pris et somme de deux cens cinquante livres tournois que pour ce les dits vendeus en confessent avoir eus et receus par les mains des dits achetteurs et venus franchement et quietement en leur main, et s'en tindrent à bien paiez, contens et agreés à plain par devat le dit commis, en la main duquel iceulx vendeurs et par especial la dicte Jeanne auctorisée comme dict est, promistrent par leur fois et sermens et soubz l'obligation d'eulx et de leurs biens et des biens de leurs hoirs, meubles et heritaiges, presens et advenir, lesquelz y soubmirent et obligerent tous quant à ce pour iceulx prendre, exploiter, vendre d'office de justice partout ou ilz seroient trouvés. (6205, 487)
[4] La vendue dessus dicte ainsi faicte comme dit est, garendie et delivrée selon ce que dessus est dit, aus dis achetteurs, leurs hoirs ou ayans cause ou le porteur de ces letres, envers tous et contre toutes personnes de tous empeschemens quelzconques, sur peine de rendre, paier et restituer tous les dommages, interests, missions et despens qui en ce fais ou soustenus seroient par faulte de la dicte garantie ou autrement par son deffault. (6205, 487)
[5] Et oultre iceulx vendeurs vendirent et transporterent et delaisserent ausdits achetteurs tous les arrerages deubz et escheus à cause des dits vint cinq livres de rente dessus dits, desquelz arrerages le dit achetteur paia presentement l'argent aus dit achetteurs [sic], et s'en tindrent à bien paiés et agreez à plain par devant iceluicommis. (6205, 487)
[6] Et oultre iceulx vendeurs vendirent et transporterent et delaisserent ausdits achetteurs tous les arrerages deubz et escheus à cause des dits vint cinq livres de rente dessus dits, desquelz arrerages le dit achetteur paia presentement l'argent aus dit achetteurs [sic], et s'en tindrent à bien paiés et agreez à plain par devant iceluicommis. (6205, 487)
[7] Lesquelz mariez, de leurs bons grez, sans contrainte et pour leur cler et evident prouffit, recongnurent et confesserent en droit pardevant nous eulx avoir vendu, transporté, quictié, cessié et delaissié, desmaintenant a tousjours perpetuellement et heritablement, et a la charge cy dessoubz esclarcie promis chascun pour le tout garantir, delivrer et deffendre envers et contre tous, en jugement et hors, quant mestier sera et ilen seront requis, de toutes autres charges et de tous arrerages, obligacions, ypotheques, engaigemens, et de tous autres enpeschemens quelzconques, a leurs coustz et despens et de chascun d'eulx pour le tout, a Mahy le Fevre, mareschal, et a Marie, sa femme, demourans a Paris, en la grant rue Saint Denis, au dehors de la porte, pour eulx, leurs hoirs et pour ceulx qui d'eulx auront cause ou temps a venir, une maison, si comme elle se comporte a present, que iceulx vendeurs avoient de leur conquest, seant a Paris, en la grant rue Saint Denis, au dehors de la porte, tenant, d'une part, a Pierre Bugadel et, d'autre part, a Guillaume Guibert, brentier, aboutissant en partie audit Pierre Bugadel et en partie aux diz vendeurs pardevers ung jardin et maison qui font yssue pardevers la rue de Dernetal, qui furent de ladicte maison vendue et que lesdiz vendeurs ont retenus a eulx, et ou a ung mur qui fait closture entre lesdiz vendeurs et achetteurs, en la censive de religieuses personnes et honnestes l'abbé et couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris, chargee icelle maison vendue en neuf livres par. tant pour fons de terre comme de crois de cens ou rente par an, deubz et paiez aux personnes, lieux et censiers qui s'ensuivent, c'est assavoir aux diz religieux de Saint Magloire quatre livres dix solz par., aux hoirs feu Guillaume le Fevre, jadiz vendeur de poissons de mer es Halles et bourgois de Paris, quatre livres par., et aux diz vendeurs dix solz par., tout paié par an egalment aux quatre termes en l'an generalment a Paris acoustumez, sans autre charge, servitude ou redevance aucune, ceste vente faicte pour et parmy le pris et la somme de cinquante frans d'or du coing du roy nostre sire, que lesdiz vendeurs en confesserent avoir euz et receuz desdiz achecteurs ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 458)
[8] et s'en tindrent a bien paiez et en quicterent et quitte clamerent a tousjours, bonnement et absolument, lesdiz achetteurs, leurs biens, leurs hoirs, et tous autres a qui quittance en appartient, peut et doit appartenir, pardevant nous ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 459)
[9] et quant pour lesdiz vendeurs dessaisir et devestir de ce que dit est par eulx vendu, et pour en faire saisir lesdiz achetteurs ou leur certain commandement pour eulx, il firent, ordenerent et establirent, tant conjointement comme diviseement, leur procureur general et certain messagé especial, sans aucun rappel, Jehan Maillart, artilleur, auquel procureur, seul et pour le tout, portant ou monstrant ces lettres, il donnerent et ottroyerent pardevant nous plain povoir, auttorité, congié, lissence et mandement especial de ce faire et de en faire autant comme il feroient, se il y estoient presens en leurs propres personnes, jasoit ce que ce requeist mandement especial. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 459)
[10] Et quant a tout ce que en ces lettres est contenu enteriner, acomplir, garantir, et pour non venir contre, lesdiz vendeurs ont obligé et, pour obligé, delaissé aux diz achetteurs, a leurs hoirs et ayans cause, eulx, leurs hoirs, tous leurs biens et de leurs hoirs et de chascun d'eulx pour le tout, meubles, inmeubles, presens et advenir, quelz et ou qu'il soient et en quelque lieu que il soient trouvez ou transportez, a justicer par nous, nos successeurs prevostz de Paris et par toutes autres justices soubz qui il seront et pourront estre trouvez, pour ces lettres et la teneur d'icelles acomplir. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 460)

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