C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de accueille dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] Et se ainsi est que Fortune l'avance Tant qu'il tieigne par la main a la danceSa maistresse par droitte bienwueillance, Et qu'elle vueille Monstrer semblant que bien en gré recueille Ses fais et dis et doulcement l'accueille, Il ne croit pas que jamais il se dueille; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 170)
[2] Il me suffit qu'Amours m'accueille, Quelque douleur que j'en recueille, Entre ses sers. (CHART., L. Dames, 1416, 247)
[3] Ne cuidiés pas que li cuers ne me dueille, Tres douce dame, et que l'amoureus dueil Moult durement ne m'assaille et accueille, Quant je me part de vostre bel accueil, Qu'au departir si grant doleur recueil Qu'à vo dous vis dire "à Dieu" ne puis mie: Tant me fait mal de vous la departie. (MACH., L. dames, 1377, 160)
[4] mesellerie m'accueille Trop griément, mais m'a accueilli. (Mir. emper. Romme, 1369, 296)
[5] Six mois apres l'on leur baille l'orgebouillie, comme à la mere, et les laisse l'on trotter : mais il lesfaut garder du froid et de la pluye : car ils piolent et trainentl'aile incontinent, principalement en ce païs où ils sont fortsà eslever, s'ils ne sont esclos à la my Juing : car quand l'automneles accueille bien jeunes, jamais n'endurent l'hyver. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 17 v°)
[6]Le fresne est au contraire, qui accueille tant de vermine,que souvent l'on voit toutes ses fueilles rongees, et gastees depetits trous, de ceste sorte d'arbres, tant d'ormes, fresnes eterables, la meilleure est celle qui croist le plustost, et qui jettele plus de bois en peu de temps. la my Juing : car quand l'automneles accueille bien jeunes, jamais n'endurent l'hyver. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 133 r°)

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