C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de accors dans 7FMR 
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[1] En ce chemin retentissant De doulz accors, alay pensant A ma maleuree fortune, En moy mesmes m'esbahissant Comme Amour, qui est si puissant, Est large de joies fors d'une Que je ne puis par voie aucune Recouvrer, combien que nesune Autre grace en Amours ne vueil. (CHART., L. Dames, 1416, 199)
[2] Si ay bien ma cause prouvee Que Nature octroye ou nous vee Les biens de l'ame ouvrer ou corps, Selon que les divers accors De l'instrument si les avoye, Combien que Dieu ou corps l'envoye. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 31)
[3] adont les attaint Et tantost fu changié son taint Et tous ses femenins accors; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 43)
[4] Mais aprés trouva les accors Pitagores, par doulx recors A sons de marteaulx par tapper Et cordes tendues frapper ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 116)
[5] La firent mains divers accors, Sons de buisines et de cors, Cris de gens, hennis de chevaulx, Tous en retentissent li vaulx. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 207)
[6] Et de buisines et de cors Y ouïst on divers accors ! (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 312)
[7] Eulx .II. combatent corps a corps, Si soit juré si fais accors D'ambe .II. pars que, se victoire A Achillés, il lui avoire, Et de ce veult bailler hostages, Que Troye et tout li heritages Et le royaume lui laira En faire ce qu'il lui plaira ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 91)
[8] Si vindrent de communs accors, Et tous yvres hors s'en saillirent. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 257)
[9] À nom Dieu qu'il seroit faulsaire, fallacieux, decevant et plain de cautelles par ses belles parolles plaines de mençonges, et ainsi autres princes ne s'y fieroient en faire à lui accors de paix, treves ou quelconques aliances par ce que foy n'avoient que il les tenist. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 163)
[10] Mais tout avec le grant delit Qui au veoir tant m'abelit, Il n'est homs qui peust penser Ne dire, et deist sanz cesser, La melodie et le doulz son, L'armonie et belle chancon Que la font ces biaux mouvemens Celetiaux aux tournemensDe ces clers cercles mesurez, Qui sont si tres amesurez Et par proporcions assis Qu'il en yst un doulz son rassis, Amesuré et parfait, si que La est la souvraine musique, Ou sont tous les parfais accors. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 86)

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