C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de accident dans 7FMR 
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[1] c'est assavoir que si sagement saches atraire et maintenir toutes choses pertinans à conservacion de paix et par bon conseil qui y conviennent en deboutant toutes contrarietéz que quelconque cause de survenu accident contraire par faulte de bonne provision ne la puist empeschier ne troubler. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 62)
[2] bons princes françois, de Dieu enluminéz, branches royaulx yssues de la couronne, membres du chief ajoings tous à un corps, lesquelz grant voix renommié estre nobles sur toute autre lignée, benignes, bons et de doulz sang, tres humaine, sans cruaulté, rassis et raisonnables, catholiques en foy et tres crestiens, vueillesen vous toujours estre perseverence de paix, sans oubli des maulx avenus et qui avenir pourroient à cause du contraire, si que pitié de tel destruction, quelque accident qui avenir puist, vous deffende à jamais plus en cheoir à consentir tel guerre. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 89)
[3] noble filz de roy attendant la couronne, et quant les estrangiers tesmoignent tel vigueur es françois s'ilz sont aunis, toy, à qui ceste chose touche apres ton pere plus que autre vivant, te dois bien tousjours pener que l'accident qui puet empescher France de tel excellence soit du tout effaciéet remis, ne que jamais n'y soit, c'est assavoir civille guerre, car tout soit elle prejudiciable sur toutes autres. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 118)
[4] D'orient jusqu'en occident Les tourne, non pas d'accident, Mais par nature, et puis arriere Les retourne d'autre maniere De occident en orient, Sanz riens trouver contrariant, En vint quatre heures d'espace Et tout au tour du ciel s'en passe. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 81)
[5] Comme il soit voir nature humaine, pour cause de sensualité, estre encline à pluseurs vices, tous tendens au delit et aise du corps, lesquelles choses ne procurent mie les proprietez de l'ame intellettive, comme de sa nature elle tende au lieu, dont elle est venue, c'est assavoir à haultes choses, car, si comme dit Aristote, ou premier de Methaphisique, chascune chose desire estre conjointe avec son principe, car en ce est le terme de toute matiere creé, ycelleame translatée ou corps, lequel est vaissel composé de grosses et materieles substances, qui rent l'esperit empesché et comme lié des operacions intelectives, auquel par procès d'ans convient attendre temps et aage jusques l'instrument par où il doit ouvrer ait par ordre de nature pris convenable croissance, ains que les vertus de l'ame puissent, se petit non, moustrer l'oeuvre de sa subtilleté, et ainsi petit à petit, ou temps de celle croiscence, nature apreste la fantasie et entendement, tout ainsi comme une table rese, comme dit Aristote, en laquelle on peut escripre et figurer ce que l'en veult, si comme nous veons es enfens, que l'en fait aprendre tel art, comme on veult, si n'est mie doubte que ycellui vaissel jeune et nouvel, qui encore n'a experience ne concept, fors de ce qui appete à delices charnelz, comme ignorant encore des speculatives joyes de l'entendement, convient que ses operacions foraines et par dehors soient joyeuses, legieres et de petite coustance, et les inclinacions de l'abbilité sensible tost muées de joye en yre, de vouloir en desvoloir et en autres passions tendres, comme nous veons communement es petiz enfens, en amoderant tousjours ycelles fragilitez jusques en aage perfaitt d'omme, où, adonc quant offuscacion extraordinaire n'empesche l'orguan, c'est-à-dire l'instrument, qui est le corps, par maladie ou aultre accident, l'ame doit ouvrer ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 22)
[6] et par un gros exemple povons comparer l'omme au vin creu en bonne plante : si advient aucune fois par accident de froidure ou gelée ycellui vin nouvel cueilli estre vert cru et mal proffitable, comme cellui qui n'est mie en boiçon ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 30)
[7] la chiere ot assez pale, et croyque ce, et ce qu'il estoit moult maigre, lui estoit venu par accident de maladie et non de condicion propre. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 48)
[8] mais encore plus desirant pourveoir à l'entendement de l'enfant pour le temps à venir de nourriture de sapience, se faire se peust, à laquelle, à l'aide de Dieu, n'eust mie failli, se la vie du pere longue fust et accident de diverse Fortune ne l'eust empesché, et, en approuvant la parole à ce propos, que dit l'empereur Helius Adrians : «On doit, dist-il, premierement les enfens nourrir et excerciter en vertus, si que ilz surmontent en meurs ceulz, qu'ilz veulent surmonter en honneurs», lui fist, en ses jeunes jours, apprendre lettres et meurs convenables à sa hautece, et, pour l'instruire ad ce, bailla l'administracion de lui à sages maistres et chevaliers, anciens preudes hommes et de belle vie, et semblablement à ses autres enfens, lesquelz vouloit que ilz fussent tenus en obeissance, soubz crainte et correction ordennée. ainsi petit à petit, ou temps de celle croiscence, nature apreste la fantasie et entendement, tout ainsi comme une table rese, comme dit Aristote, en laquelle on peut escripre et figurer ce que l'en veult, si comme nous veons es enfens, que l'en fait aprendre tel art, comme on veult, si n'est mie doubte que ycellui vaissel jeune et nouvel, qui encore n'a experience ne concept, fors de ce qui appete à delices charnelz, comme ignorant encore des speculatives joyes de l'entendement, convient que ses operacions foraines et par dehors soient joyeuses, legieres et de petite coustance, et les inclinacions de l'abbilité sensible tost muées de joye en yre, de vouloir en desvoloir et en autres passions tendres, comme nous veons communement es petiz enfens, en amoderant tousjours ycelles fragilitez jusques en aage perfaitt d'omme, où, adonc quant offuscacion extraordinaire n'empesche l'orguan, c'est-à-dire l'instrument, qui est le corps, par maladie ou aultre accident, l'ame doit ouvrer ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 58)
[9] Sa premiere oeuvre, dès qu'il estoit levez, estoit de servir Dieu, comme devant je ay dit, et, non obstant sa deliée complexion, jeûnoit tout temps un jour de la sepmaine et les jeûnes commandées, se grant accident ne lui tolloit. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 94)
[10] Ta despense ne soit tenue Si grande com ta revenue, Pour doute d'aucun accident, Car lors seroies indigent, Se ta despense estoit pareilleA revenue: si conseille Que tousjours soies diligens D'enquerir l'estat de tes gens Et souvent veoir tes besongnes, Et oultrageus despens ressongnes. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 115)

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